L’été, je me nourris principalement de melon. Et j’ai toujours aimé l’assaisonner, ce melon, avec des condiments salés.
Or le sel raffiné n’est pas vraiment compatible avec une alimentation physiologique : les aliments contiennent naturellement du sel, on a tendance à en consommer trop, sous forme raffinée/transformée, laquelle contribue à l’essor des maladies chroniques.
“Pour avoir affirmé que le “lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel (…) désinforme les professionnels de la santé et les médias”, dans un entretien publié en 2006 par la revue TOC, Pierre Meneton a été poursuivi en diffamation. Le 13 mars, le tribunal correctionnel de Paris a donné raison à ce chercheur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm, Paris) et a débouté le Comité des salines de France. Derrière la polémique, l’enjeu est celui des risques sanitaires liés à une consommation excessive de sel.
Pour les scientifiques, il ne fait pas de doute “qu’il existe un important faisceau de preuves d’un lien entre la consommation excessive de sel et plusieurs maladies chroniques”, comme l’a souligné, en octobre 2006, l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au premier rang des conséquences néfastes figure l’hypertension artérielle (HTA).Les études épidémiologiques ont solidement établi une corrélation positive entre l’apport en sel, sous forme de chlorure de sodium, et la pression sanguine, de même qu’entre la hausse de pression sanguine avec l’âge, et l’apport en sel. Ce lien est confirmé par l’abaissement de la pression artérielle lorsque l’on diminue l’apport en sodium. D’autres facteurs de risque favorisent l’hypertension artérielle, mais l’excès de sel représente, selon les pays, “de 15 % à 20 % du risque, derrière l’excès de poids, qui est le premier facteur avec 20 % à 25 % du risque”, explique Pierre Meneton.”
– source Le Monde
Mais alors, quel condiment, ou plutôt quel aliment, me permet-il de saler sans nuire ?
Les algues évidemment…
et tout ça sans pour autant nous bombarder de sel ! La preuve :
– source Thierry Souccar
Voilà donc deux belles salades de melon/mangue/persil généreusement arrosées, d’un côté de Spiruline, d’un autre de Laitue de mer.
Vous l’aurez compris je suis fan d’algues. Ouvrir un sachet de laitue de mer, c’est déjà tout un voyage… (si, si essayez !). Lorsque j’ai filmé Florian Gomet dans le grand nord canadien pour La Marche Sans Faim, mes réserves minimalistes d’expédition (500 grammes de nourriture vivante sèche par jour) contenait une part importante de feuilles de Nori et je leur dois une partie non négligeable de mon bien-être alimentaire lors de cette aventure surréaliste.
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Mais ce n’est pas une lubie – j’ai aussi étudiée leur intérêt nutritif qui est tout bonnement désopilant !
La spiruline, faible en calories, contient une mine de nutriments dans un très petit volume (liste partielle ci-dessous). Sa teneur peut cependant varier selon son origine géographique, mais aussi selon les procédés de culture, de séchage et de broyage.
La spiruline contient de 55 % à 70 % de protéines d’excellente qualité (proportion des acides aminés et digestibilité optimales), soit de 2,5 g à 3,5 g de protéines par 5 g de poudre.
La spiruline est une source exceptionnelle de caroténoïdes variés (bêta-carotène principalement, mais aussi cryptoxanthine, lutéine, zéaxanthine, etc.), soit autour de 22 mg/5 g. Elle fournit notamment une quantité astronomique de bêta-carotène, soit de 12 000 UI à 25 000 UI par 5 g de poudre.
Elle constitue une excellente source de fer, soit de 3 mg à 8 mg par 5 g.
Elle contient une quantité appréciable d’acide gamma-linolénique (de 40 mg à 50 mg/5 g), un acide gras insaturé de la famille des oméga-61. Pour en savoir plus sur les oméga-6, consulter notre fiche Acides gras essentiels.
De plus, la spiruline est riche en phycocyanine, le seul pigment bleu naturel pouvant servir de colorant alimentaire et auquel on attribue une activité antioxydante importante. Elle contient également de la chlorophylle et de petites quantités de plusieurs minéraux.
Voilà pourquoi on parle souvent de cette algue comme d’un « superaliment ».
– source Passeport Santé
J’en avais dans mes sacoches lors du tournage de ¡Tuani! et je n’ai pas regretté de m’être alourdi 😉
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Bon, tempérons notre enthousiasme néanmoins.
Quant à la laitue de mer, son parfum m’enivre et j’en mettrais volontiers dans tous mes plats !
Composition moyenne pour 100 g d’algue déshydratée.
(réf : fiches nutritionnelles CEVA)
Laitue de Mer (Ulva sp.) : Energie : 132 kcal. Protéines : 16.3 g – Glucides : 12.7 g – Fibres alimentaires : 35.1 g – Lipides : 1.8 g – Sodium : 2 g – Magnésium : 2.85 g – Calcium : 1.19 g – Fer : 0.079 g – Vitamine C : 0.057 g
– source Biocean
Si vous avez des questions précises, contactez notre partenaire Marinoë sur sa page Facebook.
Initialement publié le / Originally posted on 15 juin 2018 @ 5:17 pm
Les algues j’adoooore ❣️