Notre découverte du Spicy Curry de Yuba Bicycles continue. Je dis “notre” car désormais, mes enfants sont entrées dans la partie. Avec beaucoup d’enthousiasme, jugez plutôt :
“Ouaaaaiiiii ! ce matin on va descendre à l’école sur le nouveau vélo cargo ! à foooond !”
et de méticulosité (vous découvrirez leur présentation du Spicy Curry dans une future vidéo) et nous avons hier poussé le délire à peine plus loin que l’école (qui est à 5 km).
Le test du jour (d’hier)
– 70 km A/R (à peine plus loin ai-je dit) sur le Spicy Curry de Yuba Bicycles pour aller faire de l’escalade en salle à Vertilac
– sous la pluie non-stop mais au sec grâce au Fulap Spados de Francis Coureau et SPAD De Ville
– dans les sacoches, le pique-nique (qui n’est jamais miniature avec mes filles et moi…), les baudriers et chaussons, les batteries dont celle prêtée par Cyclable et 10 kg de matériel audiovisuel pour choper quelques images qui iront compléter la vidéo à venir pour Yuba Bicycles
Hey bien, pour faire simple :
Plus ça va, plus j’aime ce vélo…
Confortable, capable, plaisant, solide. Un engin épatant ! Je tire mon chapeau à Ben Sarrazin. Et merci à Harald Marzolf de m’avoir livré le-dit engin en “prime” !
Yuba qui ?
Un mot sur le fabricant, tout de même…
Yuba Bicycles a été fondé par Benjamin Sarrazin, un français amoureux comme moi du vélo sous toutes ses formes. L’entreprise a vu le jour en 2007 et n’a pas cessé depuis d’innover, de créer, et de faire muter la vision du public quant au transport quotidien. Je rejoins totalement l’esprit Yuba et je le disais hier encore à mes filles, de retour de notre virée escalade pluvieuse : “Tout faire à vélo transforme le quotidien en aventure permanente…”
Ben s’est entouré de gens talentueux et créatifs – à commencer par sa femme, car comme pour les vélos cargo, Yuba est une histoire d’amour et de famille – pour développer des vélos qui répondent à des besoins, pas juste des produits d’ornement ou de loisir. Des engins performants, capables et fiables. Yuba Bicycles, c’est une philosophie à pédales du quotidien, un quotidien mobile, sportif et actif. Pour aller plus loin avec ses deux jambes !
Dans le détail
Rouler en Spicy Curry
Le Spicy Curry, comme l’a dit mon papa après un bref essai, c’est une moto à pédale. La direction est stable, même à grande vitesse ; le vélo se comporte bien, du goudron immaculé de la piste cyclable Chambéry – Le Bourget du Lac jusqu’au chemin agricole autour de chez nous (et ce par temps de pluie ou dans la neige – étonnant). Moi qui affectionne les vélos agiles et bondissants comme mon trial de chez TMS (un combo Léo) et mes fatbikes (de chez Salamandre, incomparable), ou encore mon Kalkhoff Sahel qui se faufile partout (mon autre concession à l’univers des VAE), et bien j’ai un grand plaisir à foncer sur ce paquebot qu’est le Spicy Curry. Je m’y sens bien, la position est très ergonomique (cintre en papillon, posture redressée, appuis larges sur de vraies pédales métalliques à picots, pas des ergots ridicules en plastiques comme chez tant de fabricants…) et les 2 fois 2 heures que nous avons passées hier à faire le trajet Saint Maximin – Vertical (au Bourget du Lac) se sont déroulées dans un vrai confort – malgré une pluie ininterrompue, merci SPAD De Ville de nous garder au sec !
Bon, bon. Certes. Certes, mes petites ont un peu râlé de se faire pleuvoir sur la figure la moitié de la journée et d’avoir froid aux pieds. Certes.
Mais elles en conviennent : le Spicy Curry est confortable, accueillant et franchement il fonce. Je n’en revenais pas, hier, de voir le paysage défiler si vite. C’est grisant, surtout en transbahutant toute la famille et ses affaires. Bon, oui, je ne m’en cache pas, je pédale fort – je ne suis pas du genre à me laisser mener par une assistance électrique et oui, j’aime appuyer et foncer et piloter et oui j’ai plutôt la forme 😉 Il n’empêche que cette sensation de faire de la Harley Davidson à pédales, de “cruiser” le long de nos petites routes de montagne ou sur les pistes cyclables de fond de vallée, c’est un régal !
La motorisation Bosch Performance Line CX est étonnante : chargé à bloc (voir la liste ci-dessus), le vélo garde son répondant et sa reprise ; les courbes se négocient bien grâce au choix judicieux par Ben Sarrazin de pneus ballon de chez Schwable, le centre de gravité est bien calibré, entre la rallonge du long-tail et le poids moteur (il faut veiller à charger l’avant pour bien répartir, attention ! ça peut se révéler critique – surtout à fond dans les descentes…)
Vélo-utilitaire par excellence
En mode papa-pilote, je loge dans les grandes sacoches arrière les protections de pluie Spad de ville – nos chers Fulap – et le cadenas ainsi qu’une pompe. Le porte-bagages avant, qui soutient 22 Kg d’après Yuba (testé par mes filles…) accueille les cartables, et il reste de la place pour faire les courses. Au quotidien c’est un régal, en terme d’efficacité et de modularité : en quelques gestes, on range ou déploie les accessoires, on s’habille ou se déshabille, les gamines grimpent ou descendent, sans intervention de ma part puisque le cargo tient tout seul sur sa béquille moto (stabilité quasiment à toutes épreuves, là aussi testé par mes filles… attention sur sol meuble !).
Comme je l’ai mentionné dans l’article précédent, le freinage est excellent et l’engin se comporte très bien même en urgence (j’ai bien failli aplatir un cabot hier ; propriétaires de chiens qui déambulez sur les pistes cyclables, tenir vos toutous en laisse devient encore plus critique avec les nouvelles générations de vélos cargo électriques comme le Spicy Curry – je dis ça je dis rien…).
Ce que je n’aime pas
Histoire de montrer ma crédibilité, je vais vous confier ce qui me déplaît chez le Spicy Curry. Hey bien ça se limite à un aspect pour l’instant : le style “pépère” – parce que j’aime les designs racés. Mais en même temps, il est très attachant, avec son allure de dromadaire gentil. Donc franchement, c’est pour trouver à redire.
L’anecdote
On a crevé à l’avant hier, et la position “garage” sur la béquille moto permet de changer la chambre à air de devant sans même faire descendre les enfants ! Appréciable. En outre, le mauvais temps et le retour de nuit – le père indigne que je suis ne donne pas de limite d’heure de coucher autre que la fatigue à ses enfants (les veilles de jour sans école bien sûr) – nous ont permis d’apprécier l’éclairage intégré (et qu’on pilote depuis l’ordinateur de bord !).
Conclusion du jour
Sous des allures de vélo-papi gentil se cache un monstre de technologie et de pluri-utilité. On s’y attache chaque jour un peu plus ! Un vélo qui laisse sa trace et donne envie de dire “exit” les autres modes de transport !
Et je ne le répéterai jamais trop mais merci à mes deux super-petites-gonzesses, mes filles Luce et Lirio, qui sont des partenaires incroyables, dans la vie de tous les jours, dans les délires, les projets, tout. Je vous aime tant les filles !
Merci à Sarah de Pimp Me Green pour ces deux portraits 🙂
Toutes les photos sont ici.
Article précédent là : “découverte du Spicy Curry”
Notre série de mini-vidéos sur le Spicy Curry ici : “Yuba, ce qu’un vélo peut faire…”
A plus sur Planète.D !
Initialement publié le / Originally posted on 18 mars 2018 @ 12:08 pm
coucou les amis,
Que c’est bon de voir vos images, de superbes images. Une sacrée pub pour le vélo. Et nous en profitons pour voir l’environnement de votre lieu de vie: la tiny toujours d’aplomb, la nature endormie à St Maximin, le trampoline ;p
Bref, merci à vous 4 et gros gros bisous
La famille EXCOFFON sur un autre continent