Hey oui ! Je l’ai souvent expliqué en atelier de crusine ou lors de mes prestations Planète.D liées à l’alimentation végétale crue dont je suis fan et fervent défenseur : je consomme parfois des oeufs. En effet, bon, bin déjà j’aime ça, et ensuite, des œufs de provenance louable (poules élevées en plein air, label bio ou petit éleveur du coin que je connais) ça ne me dérange pas outre-mesure et enfin, le jaune d’œuf reste une source de B12 qui permet de se prémunir contre une éventuelle déficience.
Une consommation importante de jaunes d’œufs diminue le risque d’accident vasculaire cérébral hémorragique de 25%. Il s’agit d’une nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal, et reposant sur les données collectées auprès de 4 millions de personnes, ce qui est énorme. Ces résultats peuvent donc être considérés comme très fiables. (2)
Le jaune d’œuf est l’aliment le plus riche en choline, dont il contient 125 mg. La choline est un nutriment essentiel d’importance critique pour la formation du cerveau des nourrissons, mais également nécessaire à l’entretien des fonctions cérébrales à l’âge adulte.
Selon de nombreux experts comme Julien Venesson, auteur de « Nutrition de la Force » ou Michael Gundill, auteur du « Guide des compléments alimentaires pour sportifs », une alimentation riche en cholestérol permet d’accélérer les gains de force et de masse musculaire dans le cadre d’un entraînement physique : notre organisme utilise le cholestérol pour réparer les lésions aux fibres musculaires consécutives à un entraînement, ce qui permet d’accélérer la récupération et donc la progression. Ces observations expliquent aussi pourquoi les médicaments anticholestérol, les statines, ont pour effet secondaire de diminuer la force musculaire et de donner des courbatures : le manque de cholestérol fragilise vos muscles !
– source www.santenatureinnovation.com
Ceci étant, vous pouvez très bien réaliser cette mayonnaise avec du tofu soyeux pour respecter les engagements vegan, ça me va également !
Dans le mixeur :
- un oeuf
- 2 càs de moutarde
- une lichette de vinaigre
- une pincée de sel (éventuellement)
- du cumin en poudre
- un jus de citron
Laisser tous les ingrédients venir à température. Votre grand-mère vous le disait, la mayonnaise, c’est une affaire de température. Il faut que moutarde, œuf et huile soit à la même. De température.
(faut suivre…)
Voilà. Vous avez assez attendu ? Non ?
Encore un peu alors…
Bien. C’est parti.
On mixe le tout et on ajoute un filet d’huile : colza et/ou tournesol pour une mayonnaise plus neutre et plus épaisse ; olive pour plus corsé et plus onctueuse peut-être.
A la fin, on verse précautionneusement le tout dans un bol et on incorpore doucement à la fourchette des paillettes de Wakamé.
Ensuite, il faut faire preuve d’encore plus de patience : la Wakamé en paillettes est assez coriace, il vaut mieux laisser reposer la mayonnaise au fris jusqu’à demain : elle va se raffermir et dans le même temps les algues vont s’attendrir en absorbant l’humidité de la mayonnaise. Alternativement, vous pouvez utiliser du Wakamé frais et vous épargner l’attente (il faudra bien le rincer au préalable) mais cela injecte de l’eau dans votre mayonnaise qui se conservera moins longtemps et sera sans doute moins ferme.
Il n’y aura plus qu’à se régaler !
– source i-diététique
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Initialement publié le / Originally posted on 14 juin 2018 @ 2:20 pm