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DE LA VIOLENCE VERBALE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Avec son aimable autorisation, je publie et partage ici un texte de Eric Darche que je trouve très pertinent et fort approprié en observant les commentaires lapidaires, méchants, gratuits et dans le jugement que s’autorisent nombre d’internautes sous couvert de morale et bien planqués derrière leurs ordinateurs.

EST-CE QUE LA VIOLENCE VERBALE FAIT PARTIE DE LA NATUROPATHIE ET DE L’HYGIÉNISME OU ENCORE D’UNE ATTITUDE DITE DE « SANTÉ » ?

Aujourd’hui, c’est très à la mode de parler de régime alimentaire et de nutrition pour favoriser la santé.

Par contre lorsqu’il s’agit de la qualité « de nos pensées, de nos émotions ou encore de nos paroles ou écrits » sur les réseaux sociaux entre autres, les notions de respect, d’harmonie, de paix, d’équilibre, etc. semblent n’avoir jamais existé ou apprises… ! On ne peut être que sidéré de voir comme certaines personnes ou « professionnels de la santé » se permettent d’agresser ou d’insulter autrui.

Si l’on s’intéresse un minimum à l’impact des pensées et des émotions sur notre système immunitaire entre autres et sur les mécanismes cellulaires, on ne peut être qu’étonné que cet aspect de la santé soit si souvent occulté ou oublié par différents « acteurs » de la santé qu’ils soient professionnels ou pas.

Pourquoi certaines personnes qui se revendiquent comme des « acteurs de la santé » se permettent tant de comportement irrespectueux, agressifs, voire insultant envers autrui ?

Tout simplement car il est plus facile de maîtriser la qualité de ce que l’on mange que de maîtriser la qualité de ce que l’on pense et de ce que l’on dit ou encore de notre manière d’agir.

C’est-à-dire avoir une vraie maîtrise sur l’expression de qui on est vraiment intérieurement et non pas uniquement de l’image que l’on souhaite donner aux autres.

Ne jamais oublier que tout ce que l’on fait aux autres on le fait à soi-même car il n’y a aucune pensée ou paroles qui n’affectent pas notre chimie et notre intimité cellulaire, donc notre santé et même notre destinée… !

Cet article, ne souhaite en aucun cas pointer ou viser une ou des personnes en particulier, car chacun d’entre nous peut à certains moments faire preuve d’incohérence ou encore manquer de congruence entre ses idéaux et ses comportements au quotidien. Ceci dit, là où cela peut devenir un vrai problème, c’est lorsque l’on accepte trop régulièrement ses « écarts » envers soi-même et envers autrui, et que l’on ne cherche pas vraiment à s’améliorer. C’est bien de citer les « grands hommes » ou les « grands auteurs » mais on peut aussi s’efforcer de devenir soi-même une personne que les autres prendront comme exemple.

A propos des émotions et des pensées que l’on émet régulièrement, voici une information à propos d’une recherche scientifique intéressante. Le Dr Joe Dispenza, spécialisé dans la médecine chiropratique, a, entre autres, étudié la biochimie à l’université Rutgers et la chiropraxie à l’université d’Atlanta. Il y a passé des troisièmes cycles d’anatomie – physiologie, de neurochimie, de neurophysiologie et de génétique. Selon lui, l’une des régions du cerveau, l’hypothalamus, est une minuscule usine fabriquant et stockant certaines substances chimiques, correspondant à des émotions données. Ce sont des peptides, des chaînes restreintes d’acides aminés, qui serviront à la formation de neuropeptides, ou hormones neuronales, reliés aux émotions que nous éprouvons au quotidien. Il existe donc des substances chimiques spécifiques à la colère, au chagrin, aux brimades, à la jouissance. Il y a une substance chimique pour chaque émotion que nous éprouvons. Dès que nous éprouvons l’une de ces émotions, l’organisme concentre les peptides correspondants et les déverse dans le sang. Et dès qu’ils parviennent dans le sang, ils s’acheminent jusqu’à l’endroit voulu. Chaque cellule de notre corps est dotée de récepteurs situés à l’extérieur. Une cellule peut disposer de milliers de récepteurs qui sont, pour ainsi dire, ouverts au monde extérieur. Quand un petptide atteint une cellule, c’est comme un verrou qui ne possède qu’une clé. Il s’agrippe à la surface du récepteur et le fait bouger comme s’il sonnait à la porte. Il envoie un signal à la cellule. Un récepteur contenant un petptide peut modifier la cellule de nombreuses façons ; il déclenche toute une série de réactions biochimiques qui, parfois, peuvent aboutir à une modification du noyau de la cellule. Chaque cellule est vivante et à une conscience. La cellule est la plus petite unité de conscience de notre corps. Non seulement les cellules nerveuses s’animent ensemble, mais elles collaborent également. Si l’on répète souvent le même exercice, les neurones créent une relation durable basée sur leurs interconnexions, qui forment comme des “ponts” ou des “routes” neuronales. Si tous les jours, nous sommes en colère, ou que nous nous sentons frustrés, nous alimentons quotidiennement ce réseau neuronal, nous le renforçons par l’amplification des connexions ce qui déterminera notre personnalité. De la même manière qu’une personne peut s’accoutumer à une drogue, on peut devenir dépendant d’une émotion, tant sur le plan psychique que biochimique. L’héroïne utilise les mêmes récepteurs que les substances de nos émotions. Dans ce cas, on se place, en partie inconsciemment, dans des situations où notre “appétit” biochimique” va pouvoir être satisfait. Si nous avons l’habitude d’éprouver régulièrement de la colère, alors nous créerons un climat de dispute en tout genre où cette colère pourra s’exprimer.

Renseignement à propos de l’auteur

Eric Darche / Naturopathe-hygiéniste, auteur de 9 ouvrages, conférencier. Créateur d’une école de naturopathie et d’hygiénisme en ligne : ENHED Consulte en cabinet à Auzon en Auvergne ou par skype ou par tél : 09 50 24 05 34. Facebook : Naturopathie, hygiéniste et alimentation vivante. Instagram : ecole_naturopathie_enhed

Lecture corrolaire

Initialement publié le / Originally posted on 4 mars 2022 @ 7:12 am

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