Vous êtes où en ce moment ?
D.1 & D2 : Chez Gilles, qui a la bonté de nous héberger, mais qui jusque là reste invisible… Nous avons son appartement pour nous tous seuls, ce qui est bien confortable, mais nous sommes tristes de ne pas le voir, notre Jilali.
Comment ça va ?
D.1 : Mitigée… Le stress de la semaine est retombé, c’est un peu l’heure des bilans.
D.2 : Ouaip, bof. Ca fait infantile d’afficher cette moue mi-figue mi-raisin avec tout ce qu’on vit de formidable en ce moment, n’empêche que ça va moyen là ce matin.
Impressions à chaud ?
D.1 : La prestation auprès du Lions Club, bien que très angoissante, fut un franc succès, par contre il me reste une grosse frustration de notre apparition au G2 de TéléGrenoble. Ne pourrait-on pas le refaire ???
D.2 : De fait, on s’est confronté à la réalité d’un direct. Riche d’enseignements : en surface ça se passe très bien, c’est-à-dire qu’on a dit des choses importantes et que le message central est passé, de plus l’équipe de TéléGrenoble est sympathique comme tout et l’accueil, informel et sans façon, permet de très vite se sentir à l’aise. En profondeur… le sentiment d’être mené par le débat et non de mener le débat, et l’amertume de réaliser qu’on dit le 10ème de ce que l’on voudrait dire et qu’en plus on le dit pas comme on voudrait non plus !
Et vous êtes contents ?
D.1 : Pas franchement, mais il faut savoir pondérer et être indulgent, après tout c’était notre toute première télé… On aura même droit à une revanche avant de partir !
D.2 : Oui, on est content, le bilan est pas négatif, le projet est présenté dans son essence et le fait d’avoir été présent en fil rouge, c’est-à-dire tout au long de l’émission, a été une chouette expérience, mais dans le même temps on se trouve un peu nul de n’avoir pas su gérer les contraintes d’un direct : par exemple nous avions l’opportunité de glisser un merci, lors d’une intervention de Benjamin qui était sur notre porte-bagages ; pris de court, dans l’urgence, on a commencé à citer quelques noms et pfuit ! c’était terminé. Avec le recul nous aurions voulu simplement dire, quitte à jouer la carte des remerciements, que « la liste des personnes que nous voudrions remercier est bien longue, nous pensons à eux et ils se reconnaîtront, et pour les curieux qui désirent savoir comment on monte un tel projet et comment on le finance, il y a notre site web » plutôt que de se laisser embarquer dans un « spot publicitaire » vite-fait, même s’il partait d’une louable intention de TéléGrenoble de nous offrir l’opportunité de glisser des partenaires. En bref on a mal géré.
Dernier coup de gueule en date ?
D.1 : J’ai un peu les boules car après tout l’investissement que l’on avait mis dans le pilote (je préfère pas compter les heures), je suis déçue q’il n’ait pu être diffusé correctement.
D.2 : Oui, ne serait-ce que pour la voix (t)off ! Ceci dit on était prévenu que pour respecter les contraintes du G2 il fallait découper le pilote, mais Sandry elle-même, qui a mené notre interview à l’antenne, était déçue qu’un problème technique gâche un peu la diffusion du film.
Dernier ennui en date ?
D.1 : Hier soir pour nous achever, un réencodage foireux sur la caméra. On se dit bien que ce genre de dysfonctionnement matériel sera bien plus problématique une fois sur la route. Mais on se s’avoue pas vaincu… ça jamais !
D.2 : Et puis j’ai perdu le chèque d’un camarade, qui avec sa petite femme nous a fait un don bien conséquent… bon D.1 l’a retrouvé (le monde à l’envers…) mais je fais mon mea culpa. Faut dire que Delfe est très douée pour « retrouver » les choses vu comme elle les sème aux 4 vents…
Dernier bonheur en date ?
D.1 & D.2 : Bon, dans toute cette déception, il faut quand même prendre du recul et se dire que cette semaine incarne bien l’envolée de notre projet et les retombées que nous espérons pour le retour : des partenaires supers, des médias intéressés et qui nous suivent attentivement, c’est là un gage de confiance et de reconnaissance qui nous fait chaud au cœur. On se sent véritablement entouré et soutenu dans cette aventure. L’après-midi au magasin Trespass, par exemple, dans la simplicité et la convivialité, nous a montré comme Planète D. véhicule des valeurs qui sont chères aux gens.
Dernier coup de cœur en date ?
D.1 : Un gros merci à Marie-Félicie pour son engagement et sa performance. Cette chère demoiselle a traduit notre petit sujet sur la MJC en espagnol, pour les besoins de sa diffusion en Bolivie et a été sa voix off : « M Jota Cé ».
D.2 : Oui, je me joins à Delfe, j’ai été épaté par l’efficacité et la gentillesse avec lesquelles Félicie a fait son boulot ; traduire 25 minutes de film en une soirée, et enregistrer avec nous la voix-off en une autre soirée, chapeau !
D1 & D2 : Et puis une pensée à nos supporters infaillibles, les amis qui sont venus au magasin Trespass et sur le plateau de TéléGrenoble, c’était vraiment sympa et ça nous a touché.
Des chiffres ?
D.1 : Quelques minutes d’antenne supplémentaire (avec un peu plus de sang froid) pour vous remercier, vous les partenaires du projet.
D.2 : 813. Le nombre de pages de l’annuaire international du Lions Club qui non content de nous aider dans les préparatifs et de nous subventionner, nous fournit des contacts tout au long du parcours.
Des liens ?
D.1 : …
D.2 : …
Morceaux choisis
« D’habitude on aide que des gens malades… vous, vous m’avez l’air en pleine forme, ça nous change ! »
Raymond Joffin, Lions Club Grenoble
Initialement publié le / Originally posted on 20 mars 2006 @ 11:37 am