D.2 : … ca doit faire un peu près 1500 bornes.
D.1 : Non je pense pas, à vérifier mais Sydney-Brisbane, ça doit être plus près de 1000 km.
D.2 : Un bon mois de voyage, et une « wee » pause à Brisbane pour faire une petite présentation à l’Alliance Française. Au niveau des saisons ça donne quoi ?
D.1 : Sec et chaud… contrairement à la région Sydney-Melbourne, mais là par contre ça promet d’être plus intéressant, plus de routes secondaires, plus de relief…
Hey ! les 2 Ds là, c’est quoi ces messes basses ?
D.2 : Euh… Changement de plan numéro 63357…
D.1 : On est à Sydney. Et on reprend la route.
D.2 : Sans passer par la case France.
Quoi ?!
D.2 : Ouaip, je sais. On avait hésité longtemps avant de parler de l’éventualité de faire un saut en France, justement à cause de la fréquence à laquelle nos plans changent, et on s’était décidé en pensant qu’il valait mieux prévenir à l’avance pour avoir une chance de voir nos amis et nos familles le moment venu.
D.1 : Et ça a pas loupé. Enfin si justement.
D.2 : Différents paramètres s’ajoutent. L’argent déjà – notre séjour en Nouvelle Zélande dépasse de loin nos prévisions et le coût d’un billet France – Nouvelle Zélande est conséquent.
D.1 : Au niveau des saisons on calcule pour être à la bonne période en Australie et ensuite en Asie (pour éviter les moussons et peut-être recevoir de la visite…). Et puis l’envie d’avancer…
D.2 : … de se mettre en route pour la France, enfin je veux dire en selle. Mais j’ai pas dit mon dernier mot pour un saut en France ; on verra en Asie. Sauf si la France vient à nous.
Adieu la Nouvelle Zélande alors ?
D.2 : Oui. La larme à l’œil et le cœur serré mais oui.
D.1 : On était ouvert à toute opportunité intéressante pour pouvoir rester à plus long terme, mais il semble que le vent nous pousse vers d’autres aventures !
D.2 : D’ailleurs le vent a été plutôt favorable ces derniers temps, pendant notre tour de l’île du sud.
Alors, cette île est-elle toujours à la hauteur des descriptions de Maurice Shatbolt ?
D.2 : Tu veux parler de la nature sauvage * et luxuriante * ou de l’esprit pionnier, le courage et la solidarité ?
D.1 : Pour la nature on est servi *, ici la population ne dépasse pas le million d’habitants. Les paysages alternent entre forêts primitives ou « bush », plaines désertiques *, ou même plages *, battues par les vents (comme la région de Ohau, « vent fort » en langue maori) et chaines alpines * (glaciers qui fleurtent avec la mer à moins de 200 mètres d’altitude et sommets à plus de 3000 mètres).
D.2 : Ouais, en parlant de servir, nous on sert de repas aux « sandflies ». Ca me rappelle l’Islande avec Fab, sauf qu’ici elles mordent super fort les saloperies…
D.1 : C’est un peu comme un entraînement en vue de l’Asie et ses moustiques, sauf que là, le répulsif ne sert à rien.
D.2 : Et puis de l’eau ! que d’eau que d’eau ! de l’eau de pluie, de l’eau de là haut !
D.1 : (marmonnant) Ah ! celui là des fois je le préférerais sans son…
D.2 : Ahem… je disais, donc, de l’eau partout, cascades, rivières, marais, lacs, étangs… et sur certaines routes une rivière par kilomètre !
« An adventurous voyage in a long canoe down the Haast, one of the principal rivers on the West Coast, was undertaken by a young South Westerland man, Mr. Allan Cron, of the Haast Settlement. It was the first trip of its kind for many years… Mr. Cron, who was supervising work on the landing ground on Landsborough Flats, far up the Haast River, found it necessary to get down to a homestead near the coast. There had been such bad weather that he felt it unlikely that any aeroplane would make the trip up the gorge. No horse was available, so he set sail in the early morning in a log canoe which he had hollowed out of a huge log some months ago. He attached an outrigger to the canoe to secure greater stability and set out on the long journey home. Mr. Cron’s journey is typical of the hardihood and resource of the men who live in isolated areas in the far south, where roads are not yet built and rivers, instead of being crossed by bridges, are crossed in boats and on horsebacks. »
Weekly News – 7 June 1939 (West Coast)
D.2 : Tout un patrimoine naturel, un éventail complet * dans un mouchoir de poche : l’île du sud fait peut-être le quart de la France en superficie, et en moins de 100 kilomètres tu passes de hauts plateaux comme on en avait en Bolivie, de lacs vert émeraudes et de monts desséchés qui ont sans doute figuré dans le Seigneur des Anneaux – sans mentionner le Mont Cook qui ressemble un peu à notre Dent de Crolles – à la jungle épaisse de la côte ouest, les canyons étroits et les oiseaux en pagaille qui te réveillent le matin avec leurs cris polyphoniques !
D.1 : Comme le Tui qui possède 2 « gorges », ou disons 2 « boîtes vocales » et dont le chant ressemble à une sonnerie de téléphone portable, mais en beau.
D.2 : Anyway… Oui, il reste beaucoup de cette Nouvelle Zélande – cette Terre Promise pour tant de colons, Anglais, Irlandais, Ecossais, à la recherche d’une vie meilleure – que Shatbolt dépeint de manière saisissante dans ses bouquins. Le tourisme s’est beaucoup développé, mais c’est une industrie très localisée, bien organisée, et qui représente un volume dérisoire par rapport à ce qu’on connaît en Europe. Non, ce qui nous frappe vraiment, c’est l’esprit Néo-Zélandais, ce que les Kiwis appellent l’esprit « pionnier ».
D.1 : C’est un tout – un esprit communautaire très fort, une solidarité à toute épreuve qui datent de l’époque où c’était vraiment dur par ici et où sans moyen de communications, la vie d’un colon dépendait parfois de la bonne volonté de ses voisins…
D.2 : Eux-mêmes peut-être à 50 miles, mais toujours prêts à secourir. Et une persévérance qui relègue nos performances en Bolivie au stade d’amateurisme. Ici des gens ont tracé des routes, défriché des hectares de terres, construit des maisons, avec leurs mains pour ainsi dire nues !
D.1 : Et même bien outillé c’était parfois rocambolesque.
D.2 : J’ai lu ce petit livre qui raconte comment la liaison entre Lake Puronga et Jackson Bay, soit une 40aine de miles le long de la côte ouest, a été établie par 3 ouvriers qui ont creusé leur chemin avec un bulldozer dans la forêt primitive, se nourrissant comme ils pouvaient, dormant par terre devant la benne de l’engin… ils pensaient en avoir pour 3 semaines. Ils ont lutté 3 mois. Pour 40 miles ! ça fait environ 60 kilomètres. 3 mois…
D.1 : Les histoires fourmillent. A cette époque – l’anecdote du bulldozer date des années 50 – le dicton populaire c’était « rien n’est impossible ». De fait les premiers arrivants, soit une ou deux générations auparavant, devaient sacrément avoir la foi pour réussir à s’adapter. Et ils l’ont transmise à leurs descendants, et aujourd’hui encore cette mentalité règne en Nouvelle Zélande et particulièrement dans l’île du sud.
D.2 : La région du Westland, c’était l’Amazone Kiwi à l’arrivée des premiers colons. Quelques foyers Maori, et la jungle. Un taux d’humidité extrême et un climat diabolique. Comme on nous l’a dit plusieurs fois « Si tu tombais malade tu pouvais attendre le toubib et mourir avant qu’il arrive ou te relever tout seul ! ». Pas de routes, au mieux des sentiers. Des rivières à traverser par centaines. Une météo déglinguée. Un ami nous racontait une histoire de son village…
« Je viens du village de Franz Josef. Une des nombreuses anecdotes du temps de la colonisation parle du jeune fils de fermiers, installés dans la région de Fox Glacier. Accident de travail : un bras cassé. Les parents lui ont mis le bras en écharpe, l’ont mis en selle, et envoyé au petit trot à l’hôpital le plus proche : 2 jours de trajet. Le môme avait 11 ans. L’idée était qu’en chemin il passe par des fermes voisines pour qu’on l’aide à descendre du canasson, qu’on le nourrisse, et l’héberge… il est revenu 5 ou 6 jours plus tard, le bras toujours en écharpe mais réparé. C’était ça la Nouvelle Zélande. »
Grant
D.1 : La plupart du temps, l’automédication, c’était la solution. Aide-toi le ciel t’aidera. On a lu des histoires… les gens manquaient de soins dentaires par exemple, et leurs dents pourrissaient. Et puis un jour passait une mission d’exploration pour le sud et la région des Fjords, avec un dentiste, ou même un simple médecin. Le type pouvait alors s’installer sur le porche avec ses ustensiles, on envoyait la nouvelle aux fermes alentours et pendant quelques jours les gens défilaient pour se faire arracher les dents. Une femme le rapporte dans un bouquin : 96 extractions en 3 jours !
D.2 : Ca me fait penser aux romans de Laxness sur l’Islande. Ici aussi, les premiers colons poursuivaient un rêve de liberté, d’indépendance. C’était le paradis pour eux, la Nouvelle Zélande. Le prix à payer n’était pas peu cher, mais il faut se mettre dans leur tête. Etre son propre maître, posséder sa terre, vivre de son labeur. Ca a pas soulevé les montagnes, elles sont toujours là, mais ça a coupé du bois ! Et ça a produit une société saine, solide et solidaire. Une anecdote par exemple, pour illustrer l’esprit solidaire. Nos amis de Westport nous avaient donné un contact – un fermier – pour 3 jours plus tard. On prend toujours les contacts, ca nous permet de rencontrer de chouettes personnes. Un jour avant d’arriver chez lui, on casse notre roue arrière…
D.1 : Ah, oui… on a achevé la roue arrière…
D.2 : Juste quand on a passé la barre des 7000 kilomètres !
D.1 : Tu peux ajouter les 1200 kilomètres du voyage précédent.
D.2 : Oui, bref, donc on casse la roue, on appelle le contact en question, Alan, et…
« Hi, je parle bien à Alan Cresswell ?
– Yes Alan speaking.
– Alan, je suis Damien ; ton amie Lynn de Westport t’a téléphoné le week-end dernier à propos de 2 cyclistes français en route pour ta ferme…
– Ah ! oui bien sûr !
– On est bloqué à 60 kilomètres de chez toi, à Saint Arnaud, la roue arrière du tandem vient de lâcher, et pas moyen de réparer ici. Si je me débrouille à venir en stop jusqu’à chez toi, peux-tu me prêter un véhicule pour revenir chercher ma copine et mon vélo ?
– Là tout de suite je ne suis pas chez moi, mais à Blenheim pour des courses. Ecoute, restez où vous êtes ce soir et demain matin je viens vous chercher avec la remorque.
– Formidable. Merci, à demain alors ?
– Demain matin 9 heures devant l’épicerie de Saint Arnaud. »
D.2 : Le lendemain matin, Alan était au rendez-vous, et après concertation (la réparation étant logistiquement plus simple pour nous à partir de Wellington) il nous a conduit directement au ferry pour la capitale, soit 200 kilomètres de voiture dans la matinée. Il ne nous avait jamais vu avant. Stupéfiant.
D.1 : Toutes les valeurs héritées de l’époque incroyable des pionniers sont encore fortes aujourd’hui. Comme l’égalité entre les sexes. Une réalité concrète en Nouvelle Zélande. Les hommes ont vu comme les femmes s’investissaient, et c’est ensemble qu’ils ont construit un nouveau pays. Les femmes n’étaient pas cantonnées dans un rôle de maîtresse de maison, non, la vie était tellement dure qu’il y avait pas le choix, hommes, femmes et enfants bossaient comme des fous ! Les distractions, c’était marcher dans le bush, chasser et pêcher, ramasser du bois…
D.2 : Par définition, les gens qui ont débarqué ici devaient bien être différents, déjà au départ, pour avoir entrepris le voyage – 3 mois de bateau sans retour. Un aller simple pour une nouvelle vie, mais pas de garantie qu’elle soit meilleure. Juste la volonté qu’elle soit meilleure. Il y a une expression ici, c’est « to think out of the square ». Et les Kiwis sont carrément comme ça : ils abordent toutes les situations, tous les problèmes, avec une attitude constructive, positive, et en même temps relaxée. Tu leurs demandes n’importe quoi, la réaction c’est « voyons ce qu’on peut faire ».
D.1 : La « positive attitude ».
D.2 : Tiens ça me rappelle…
Oui, tiens, la politique, en France, ça vous dit quelque chose ?
D.2 : Ah, non finalement rien, tiens ça m’échappe.
D.1 : La poli-quoi ? c’est un insecte ? une maladie ?
D.2 : Bof, moi… tant que le 4ème Reich passe pas le 1er tour… ni les autres.
Z’allez voter au moins ?
D.2 : Euh…
D.1 : Joker !
D.2 : On y a pensé vachement fort, au début du voyage.
D.1 : Il y a loooooongtemps dans une galaxie trèèèès lointaine.
D.2 : Et puis à un moment… on y a plus pensé.
D.1 : Et depuis on s’y maintient.
D.2 : Elle est forte pour ça. Pour pas penser…
D.1 : Espèce de sale sandfly…
D.2 : En plus on sera dans l’avion. Ils ont pas d’urne dans les avions. (Hein Delfe ils ont pas d’urnes ?)
D.1 : Attends je regarde sur Google… nan c’est bon. Pas d’urne.
D.2 : Je culpabilise un peu ceci dit. Mais pas trop. Un peu.
D.1 : Je me sens tellement déconnectée de l’actualité en France que c’est dur d’être concernée.
Eh bin bravo ! Elle est belle la jeunesse…
D.2 : Hey pépère gardes tes sarcasmes pour les élections.
D.1 : Vous nous direz les résultats ? on sera à Sydney. Ou alentours.
D.2 : Oui pasque si c’est le nabot qui gagne – on son pote le borgne – on demande la nationalité Kiwi nous.
D.1 : On va pas terminer là-dessus quand même ?
D.2 : Nan, une petite histoire de pionnier peut-être ?
« C’est l’histoire d’Alice. Aux pays des merveilles ? Avec son mari, Alice a vécu dans le sud ouest de l’île du sud de la Nouvelle Zélande, dans une zone particulièrement reculée. Avec l’âge, le mari d’Alice perd sa mobilité. Alice l’installe au rez-de-chaussée de la maison, et continue de faire fonctionner la ferme seule. L’état de son mari s’aggrave. Alice le soigne comme elle peut, mais il est bien trop lourd pour elle. Elle ne peut pas le déplacer, encore moins l’emmener voir un médecin. Ce qui devait arriver arrive : le mari d’Alice décède. Bien incapable de faire quoi que ce soit du corps de son défunt mari, elle l’abandonne à la décomposition dans la demeure familiale et déménage dans une autre partie de la ferme… »
He bin bonjour l’ambiance…
D.1 : Ouaip, finalement on peut revenir à la politique ?
D.2 : Nan, déconne pas, ça sent pareil toutes manières.
D.1 : Non t’as raison, ce qu’il faut garder, c’est l’accueil et la mentalité des Kiwis. Vous avez qu’à regarder la liste longue comme le bras des Kiwis qui nous ont accueillis, nourris, lavés, séchés, transportés, etc… sur la page des Mercis *.
D.2 : Ouaip, alors merci la Nouvelle Zélande, pour 5 mois fabuleux. Et en selle pour une 2ème année !
Pinaise ! c’est vrai ! Bon anniversaire les 2 Ds !
D.2 : Ah il se réveille… bah oui ça faisait un an. Le 15 avril. Le DD-Day. Y’en a une qui risque pas d’oublier…
D.1 : Putain… 1 an..
Bon anniversaire Planète.D – merci, merci…
D.Chiffres
1200 $ = 700 €, le salaire des 2 D au verger : avec les taxes prélevées, pour 5 semaines de travail.
+ 45° : Température de l’eau chaude domestique. On constate qu’il faut systématiquement rajouter de l’eau froide pour utiliser l’eau dans les maisons (douche, vaisselle)
140 km/h : vitesse d’un camion semi-remorque en plein dépassement dans une descente, face à nous… flippant. Ici au royaume des « pilotes », les gens conduisent beaucoup trop vite, et s’impatientent souvent, dépassant sans visibilité. Limite de vitesse sur les routes extra-urbaines (allant jusqu’à la communale parfois) : 100km/h… D’une manière générale les conducteurs sont dangereux en Nouvelle Zélande.
4 rayons cassés dont 2 qui ont vraisemblablement sonné le glas de notre roue arrière.
1 : le nombre de génération d’avance qu’à la Nouvelle Zélande par rapport à la France, ce que l’on veut dire par là, c’est qu’il n’y a pas de machisme, les hommes sont autonomes en ce qui concerne les taches ménagères, ils participent spontanément à « l’home-work », ils expriment leurs sentiments, sont ouverts, attentionnés… de parfaits gentlemen !
15$ la paire de bottes en caoutchouc pour passer au travers des intempéries.
Une nuit dans un camping : de 5 $ (camp de base du D.O.C. – ou l’O.N.F. kiwi) à 38 $ (camping grand luxe au lac Tekapo), pour 2, douche comprise (plus précisément, 17 $ par tête plus 2 $ la douche…).
27 cyclotouristes croisés… zéro en tandem, mais 1 couple allant dans le même sens – Nicolas et Mélanie, cocorico !
18 : nombre de compagnies de location de camping-car que l’on a croisé dans l’île du sud (certaines sources insinuent qu’il y en aurait 50).
2 ans : le temps que met une parcelle de bush pour repousser à l’identique après une coupe. Comme le temps que met Planète.D à faire le tour du monde… ou bien ?
2 kilomètres : distance moyenne entre 2 oppossums morts sur la route… après une introduction irréfléchie de cet animal dans un environnement sans prédateur celui-ci a proliféré bien au-delà de toutes les prévisions, et est désormais considéré comme une peste. Mauvais esprit au rendez-vous : on les chasse, on les méprise, on les écrase, et on fait des blagues dessus au musée national Te Papa (« Skruickch ! fait l’oppossum que j’écrase avec ma voiture ah ah ah ! »). Mais on s’en fait quand même des bonnets bien chauds pour l’hiver. Y’a pas de justice.
7005 kilomètres au compteur ! En même temps on a des potes ils en sont à 11000 en 8 mois…
100 gamins au départ de Cape Fear, un raid multisports organisé à Westport et que vos 2 vidéastes préférés (err…) ont bien entendu couvert (de boue ?).
* Pour ceux qui ne lisent pas les emails en HTML…
Les photos de la D.News :
http://planete.d.photos.free.fr/007-NouvelleZelande/14-AbelTasman/slides/Panorama-Puponga[01].html
http://planete.d.photos.free.fr/007-NouvelleZelande/19-Westland/slides/Panorama-FoxGlacier[01].html
http://planete.d.photos.free.fr/007-NouvelleZelande/18-NorthOtago/slides/LeGrandDetour[2980].html
Les vidéos de la D.News :
http://planete.d.videos.free.fr/[videos]/007-NouvelleZelande/PlaneteD-054-RainbowRange.wmv
http://planete.d.videos.free.fr/[videos]/007-NouvelleZelande/PlaneteD-056-(D)Eco(no)logie.wmv
http://planete.d.videos.free.fr/[videos]/007-NouvelleZelande/PlaneteD-055-TravelIsDangerous.wmv
La page des mercis :
http://planete.d.free.fr/[texts]/merci.html
Les vidéos Planète.D sont désormais en ligne sur MySpace et YouTube :
http://www.myspace.com/planetedd & http://youtube.com/planeted
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Morceaux choisis
« Mais en Amérique du Sud, si ils parlent tous la même langue, l’Espagnol, pourquoi n’arrivent-ils pas à s’unifier comme l’a fait l’Europe ? »
– Les fermiers néo-zélandais, le bon sens en action
(ou l’expression de l’esprit solidaire pionnier kiwi)
« Hier je me suis dit ‘Il est pénible des fois, mais franchement il en vaut la peine…’ »
– D.1 philosophe à propos de D.2. Pourvu que ça dure…
« Quand j’étais jeune, on habitait Jackson Bay. Il n’y avait aucune route ; le seul moyen de communication c’était le bateau, ou des jours de marche dans le bush. Si on tombait malade, on devait se débrouiller seul, parce que faire venir le docteur pouvait prendre des jours, des semaines. C’était soit tu t’en sors tout seul, soit tu meurs … »
– John, fils de pionniers
« Il y a cette histoire de 2 vieilles Maories, qui voulaient avoir une roche de cette montagne dans leur appartement. Elles partent en voiture à la recherche de la roche convoitée, la trouvent, la mettent dans le coffre, et rentrent chez elles. Une fois arrivées, elles demandent l’aide de jeunes du quartier pour monter la pierre dans leur appartement. Les jeunes, tout baraqués qu’ils sont, ne peuvent déplacer la roche – beaucoup trop lourde ! Ils se demandent comment les 2 vieilles ont pu la déposer dans leur coffre au départ… les vieilles rigolent et disent ‘on lui a chanté une chanson !’ – les vieilles avaient chanté pour la pierre, pour modifier ses vibrations, et la rendre légère.
– … (hum-hum)
– C’est tout simple !
– … (je dois dire quoi là ?)
– J’veux dire, les pyramides ont pas été construites par des esclaves. Les Egyptiens ont chanté pour les pierres, changé leurs vibrations, et construit leurs pyramides. Tout simplement !
– (au secours…) »
– D.2 embarqué dans une conversation mystique
« Beaucoup de choses peuvent se passer autour d’une tasse de thé… »
– Marietta, à propos d’un ami bushman qui refuse les interviews mais se laisse aller aux confidences autour d’un thé
« J’en ai pour 5 minutes et je reviens…
– Ok on t’attend.
– A moins que… vous voulez me voir castrer un chat ?
– Euh… (D.2 tourne déjà de l’œil) non, sans façon, non.
– D’habitude les gens ils disent oui !
– (vite m’asseoir…) bah là non.»
– Lynn, vétérinaire enthousiaste
« Mon premier chien de berger, c’était pas un animal pour moi. C’était mon compagnon. On faisait tout ensemble. C’est pas moi qui le commandait et lui qui obéissait, on était juste ensemble. »
– Colin, un exemple typique du lien très fort entre le fermier kiwi et son chien
« Faites attention il va faire très très chaud aujourd’hui !
– Ah oui ? (D.2 sceptique après plusieurs jours de pluie…)
– Oui ! 27°
– Wouaaaah… mortel… »
– Une insulaire du Sud Néo Zélandais
« On aimerait bien partager les frais, Colin.
– Non-non-non. C’est notre plaisir que de bien s’occuper de vous. Quand on a voyagé on a rencontré des tas de gens chouettes qui se sont très bien occupé de nous. Aujourd’hui c’est notre tour. »
– Colin, notre « cousin » de Nouvelle Zélande
« Je suis pas très fort avec les accents… t’es Irlandais ou Ecossais ?
– Irlandais. Et toi ? Chilien ? »
– Bryan, le sens de l’humour irlandais en action
« Je vous inviterais bien à l’intérieur mais la dernière fois que nous avons reçu des voyageurs ils nous ont volé…
– !!! (Les 2 D interloqués devant un si odieux comportement)
– Et mon mari a dit ‘plus jamais’.
– C’est déjà très louable de nous laisser planter la tente dans votre jardin, dans ces conditions… »
– Les fermiers Kiwis ont l’hospitalité dure, heureusement…
« Comment font-ils pour faire des montées qui descendent autant et des descentes qui montent autant ? »
– D.2 parfois perplexe devant le génie civil néo-zélandais
« Hier je me suis dit ‘qu’est-ce que je peux être chiante des fois …’ »
– D.1 lucide
« David, je te présente Damien et Delphine, ils sont français et font le tour du monde à vélo !
– Oh, shit ! (avec force grimaces de douleur et d’interdiction…) »
– D1 et D2 sont présentés à un garagiste non globe trotteur et non cycliste
« Je pense que le monde est majoritairement peuplé de gens bien. »
– Colin, le verre à moitié plein
« Damien, si tu continues à m’embeter je vais me plaindre à ta mère !
– Ben vas-y !
– Ouais, en même temps, je sais bien ce qu’elle va me dire : ‘Impossible, mon fils il est parfait !’ »
– D.1 cherche du renfort
Initialement publié le / Originally posted on 3 mai 2007 @ 12:01 pm