Vous êtes où en ce moment ?
D.1 : Au bureau, toujours opérationnelle…
D.2 : A la maison, sur le point d’aller chercher notre nouveau joujou : le pc portable qui servira de studio mobile à Planète D.
Comment ça va ?
D.1 : L’ampleur de l’investissement physique et émotionnel commence à se faire sentir – mener de front Planète D. et ma vie professionnelle n’est pas chose facile. Mais toutes les problématiques se résolvent petit à petit : appartement, impôts, banque… Alors rien ne me décourage !
D.2 : Bien. Belle sortie de skating ce midi, et une foule de bonnes nouvelles !
Impressions à chaud ?
D.1 : Ca bouillonne ! Ces 2 dernières semaines ont vu de bien belles réussites : Et tous les efforts de D.2 sont enfin récompensés. Sponsors, soutien, encouragement, confiance en notre projet… Pour les détails je laisse la parole à D.2 à qui revient tout le mérite :
D.2 : Pas tout, ma belle, pas tout. Eh bien, c’est l’accélération. Donc pour récapituler… Nous avons rencontré Francis Raux, le directeur de TéléGrenoble ; un personnage charismatique et intéressant, très sympa – on s’est mis d’accord sur la collaboration entre la chaîne et nous, ça promet d’être super ! Dans le genre charismatique et intéressant, Philippe Savoyat, de Migoo Prod, m’a reçu, et nous allons élaborer un projet de production en commun pour sortir à notre retour dans 2 ans un long métrage sur le voyage sous la forme d’un DVD. On a même déjà le titre : « Le grand D.tour ». Ces 2 perspectives, télévisuelle et cinématographique, me comblent, il s’agit de 2 activités auxquelles je rêvais de toucher et Planète D. nous en donne l’opportunité. Nous avons commencé notre « shopping » chez Trespass, notre super sponsor technique, et on se fait bien plaisir aussi. La Caisse d’Epargne nous a accordé un chouette sponsoring aussi, à savoir une carte visa premier et un compte-joint doté de 300 €. Enfin, mon employeur Teamlog soutien Planète D. et nous sponsorise à hauteur de 2000 € ! En ce moment, ça cartonne…
Et vous êtes contents ?
D.1 : Oui ! Ca n’est pas loin d’être l’euphorie au 35 rue André Rivoire !
D.2 : Enormément. Toutes ces collaborations ont, au-delà de la valeur financière, une vraie valeur d’encouragement et de confiance. Tous ces gens qui croient en Planète D. et le soutiennent ça me fait chaud au cœur.
Dernier ennui en date ?
D.1 : Une gamelle à vélo (la toute dernière d’une longue série…) ce matin, c’est donc tout frais. Leçon du jour : ne pas freiner sur le verglas, ça peut faire mal… 😉
D.2 : Un bordel monstre pour obtenir enfin la livraison de notre ordinateur portable, ça fait 2 mois et demi qu’on galère… Sinon petit coup de blues : mon frère quitte Grenoble à peine arrivé. Je ne l’aurai pas à mes côtés jusqu’au départ, ce que bien égoïstement je savourais d’avance.
Dernier bonheur en date ?
D.1 : Retrouver Buzzz samedi dernier. Et rouler même si ce ne fut que pour une courte durée. Se projeter dans le voyage et n’avoir qu’une envie : partir !
D.2 : Ah… facile : mercredi matin, 10 heures 30, nous sommes à la MJC des Eaux Claires. Le petit Enzo se jette dans mes bras en disant « Je t’aime bien Damien ! ». Eh oui car nous entamons le tournage de notre sujet sur les enfants de notre quartier. En compagnie de Célia, Maëlle, Alex, Amalia, animateurs sociaux, et puis d’Enzo, Alexandre, Shaïma, Sofia, Ilhem, Elora, Alexandra, Mickaël, etc. nous avons passé une matinée formidable… Le tournage s’annonce sous des hospices fabuleux.
Dernier coup de cœur en date ?
D.1 & D.2 : Bah… Enzo, Alexandre, Shaïma, Sofia, Ilhem, Elora, Alexandra, Mickaël… pour leur charme, leur tendresse, leur spontanéité, leur énergie… Et puis ce week-end nous étions en Belgique avec Jean-Claude et Claudine Heyden de l’association humanitaire Amigo Negro Jose que nous allons retrouver en Bolivie. Des gens charmants, gentils, généreux et intéressants. On a été séduit par leur simplicité et leurs innombrables anecdotes – depuis 13 ans qu’ils gèrent cette maison d’accueil des enfants de la rue à Oruro, ils en ont à raconter !
Dernier coup de gueule en date ?
D.1 : La négociation avec ATOS Origin, mon employeur, qui me fait passer par toutes les couleurs…
Acte I : après l’annonce de mon départ et mon souhait de vouloir simplement suspendre mon contrat de travail pour pouvoir préparer mon retour dans de bonnes conditions (en clair, un congé sans solde et un retour chez mon employeur après le tour du monde), mon interlocuteur, c’est-à-dire mon responsable ressources humaines, m’annonce qu’il ne faut pas être trop optimiste.
« Dans 2 ans, comment sera le site de Meylan, et vous (en l’occurrence moi) quel sera le bilan de vos compétences techniques ? – blablablabla conjoncture blablabla »
Ouais, elle a bon dos la conjoncture.
Je suis vexée, après 4 années de bons et loyaux services couronnées d’appréciations très positives, mais je ne m’avoue pas vaincue.
Il – mon responsable ressources humaines – doit d’abord discuter de mon cas auprès de ma hiérarchie directe, et tant mieux puisque lui qui décidera de mon sort ne me connaît pas (vive les grandes SSII) et donc, il doit d’abord mener son enquête.
Acte II : j’en parle avec ma hiérarchie directe. Je sens pas mal d’incompréhension, et un long moment de suspens : peut-être mon manager revoit-il les plans qu’il avait élaborés pour moi (de futures missions ??) bref, il avoue son incompétence pour traiter ce genre de demande, et ne sait pas trop quoi me dire.
Bon, je le laisse digérer.
Acte III : nouvelle entrevue avec mon manager qui me dit qu’il ne voit pas de problèmes à ma réintégration dans la boite à mon retour. Par contre il me dit que j’aurais dû en parler avant pour présenter le projet et pour « plaider ma cause » en quelque sorte. Je pense qu’il a raison, alors je fonce. Présenter le projet : quelle joie !
Acte IV : je contacte mon RH, et avant de pouvoir lui faire cette proposition, il me dit qu’il n’a pas eu le temps de statuer sur mon cas, qu’il a encore des personnes à contacter, que mon manager pense que mon retour va être problématique ( ???!!! le manager en question m’a dit le contraire tout de même !).
Je reste sans voix, c’est tout à fait mon genre, au lieu de sortir les crocs et de lui renvoyer sa malhonnêteté en pleine figure. J’ai tellement du mal à croire ce que j’entends que je reste sans réaction. Puis, je me ressaisis et lui explique ma volonté de présenter mon projet. Mais le mur se dresse devant moi : « oui, mais ce n’est pas nécessaire, j’ai bien compris votre projet. » Ouais. Moi aussi j’ai bien compris, va falloir que je le court-circuite…
Acte V : Je tape plus haut : mail envoyé à la directrice des ressources humaines, et à la responsable de la communication. On est jamais mieux servi que par soi même.
Acte VI : Mon employeur me propose de donner ma démission et reste ouvert à une future réembauche au terme de mon retour. On croît rêver…
(à suivre…)
D.2 : Si j’étais pas patient et compréhensif… cette histoire de portable. Et bien l’attitude navrante d’ATOS envers D.1. Ca se passe de commentaire…
Des chiffres ?
D.1 : 2000 €, le sponsoring de Teamlog, l’employeur de D.2, généreux et encourageant…
D.2 : Notre balance investissement / aide qui vient de basculer grâce à Teamlog !
Des liens ?
Morceaux choisis
« Et quand ça va passer à euh… les Grenoble ? »
– Alexandra
Initialement publié le / Originally posted on 19 janvier 2006 @ 11:32 am