Amour & tendresse
J’ai proposé une étude des bienfaits procurés par les câlins dans un article. On en retiendra ce qui pourrait être mon leitmotiv de papa-louve (je revendique le féminin) :
La tendresse n’est pas une option mais un socle.
La tendresse est aussi naturelle que respirer.
C’est un sourire invisible et puissant transmis par le toucher.
Un câlin va libérer une hormone : l’ocytocine. On l’appelle hormone de l’attachement, ou hormone du bonheur. Cela se produit dès que l’on prend dans ses bras, ou que l’on est pris dans les bras de quelqu’un pendant au moins vingt secondes. Produite par le cerveau, elle a un effet d’apaisement et engendre une sensation de bien-être immédiat. Elle fonctionne lorsque l’on est en état de calme et de plénitude. C’est bien évidemment le cas lors d’un câlin, mais cela peut aussi se produire lorsque vous êtes allongé sur une plage au soleil ou quand vous méditez. C’est l’antagoniste de l’hormone du stress, la cortisone. Mais ce n’est pas seulement une question hormonale. Les câlins nous font du bien car ils nous renvoient au tout petit enfant que nous étions. Celui qui est câliné, pris dans les bras de quelqu’un, en sécurité. Et lorsqu’une personne nous adresse un geste assimilable à de la bienveillance et à de l’amour, on est envahi par un sentiment de bien-être.
Céline Rivière est neuropsychologue et a publié un livre sur les câlins ; le paragraphe ci-dessus est extrait d’un entretien qu’elle a donné au magazine Psychologie.
Mes filles m’ont fait ce cadeau : achever d’ouvrir toutes mes vannes de tendresse et faire de moi ce que Luce appelle une “Bouboule-d’amour”… un animal à sang chaud et rose bonbon (sans doute, mais la preuve scientifique me fait défaut) toujours disponible aux caresses, à en donner des wagons et en recevoir des montagnes, disponible à s’abandonner tout naturellement, à être. Je connais leurs petits corps par cœur et ne manque pas une occasion de les papouiller.
Les câlins sont indispensables dès les premières secondes de la vie. Dans les unités de prématurés, on s’est rendu compte que les enfants prennent 50% de poids en plus lorsqu’ils sont touchés. C’est pour cela que maintenant, on va tout de suite mettre le bébé qui vient de naître en peau à peau avec sa maman. C’est ce qui permet d’établir le contact.
En tant que Papa, j’ai vécu cet instant de peau à peau immédiatement après la naissance, pour mes deux enfants. Cela compte parmi mes souvenirs les plus magiques et aujourd’hui, je retrouve cette plénitude qui me transcende lorsque le soir, nous nous blottissons tous les trois et que je “sniffe” leur odeur au creux de leur cou ou dans leurs cheveux.
Prenez le temps de vous enivrer de l’odeur des personnes qui vous sont chères !
Exemples/Astuces
Notre pratique journalière est pas mal illustrée dans notre série “Partis au petit bonheur” sur le bonheur après une séparation. On nous y voit…
- nous faire une chaîne de massages
- nous papouiller avant le dodo
- chahuter dans le lit et faire un “sandwich de papa”
Pour autant je ne suis pas du tout un papa laxiste – “la confiance n’exclut pas le contrôle” dirait Sarah. Mon amour passe autant par les mains que par la parole, mais je considère essentiel d’être également un “chef de famille”, au sens non pas d’autoritarisme mais d’autorité et de leadership.
Je vous invite à lire la suite, 7 petits chapitres en tout, voir les liens plus bas.
Initialement publié le / Originally posted on 18 novembre 2020 @ 2:44 pm