Être réalisateur comporte une part assumée d’obsession.
Pendant 4 semaines de vadrouille, j’avais en tête l’image idéale que je voulais pour le film. L’image qui disait tout mais donnait malgré tout une furieuse envie de tout voir. L’accroche parfaite selon moi.
Il y fallait :
– du freeride
– un volcan
– une évocation du voyage
– de la joie
– des fruits
Et je savais très exactement, dans ma petite tête, comment réunir tout ça. Ne restait plus qu’à trouver le lieu…
Ou à le créer.
Sur le pied du volcan Madeiras, dans l’île Ometepe, au détour d’un chemin alors que j’explorais la jungle, je suis tombé sur un champ ouvert avec vue sur l’autre volcan de l’île et second en altitude du pays : Concepcion.
Dans le champs, deux tas de gravats cuisaient au soleil.
Et j’avais mon image.
Il nous a fallu 1 journée et demi de travail à la pelle, la pioche, le râteau, pour aménager à Tibo une piste d’élan et d’envol, puis une autre journée de répétition, essais, prises de vue expérimentales.
Et après 2 jours et demi de labeur quasi continuel…
Initialement publié le / Originally posted on 30 juin 2016 @ 7:55 am