Voilà une phrase que, ces temps-ci, j’ai le bonheur d’entendre quasi quotidiennement. Mes filles pratiquent la gratitude permanente et ne s’en portent que bien (mieux !). Outre tous nos rituels positifs dont je parle dans l’article “Être Papa“, il s’agit là d’un conditionnement (n’ayons pas peur du terme) implémenté dès le plus jeune âge et qui depuis lors porte ses fruits.
Qu’est-ce que la gratitude ?
Selon Robert Emmons, psychologue américain et auteur du livre “Merci! Quand la gratitude change nos vies“, pour vraiment exprimer sa gratitude, on doit dire « merci » en toute conscience et non à la va-vite. Deux conditions doivent exister :
- D’abord, la constatation du moment ou du bien pour lequel on dit merci de même que la prise de conscience de l’effort demandé pour l’obtenir.
- Puis, il y a la reconnaissance que ce bienfait provient de l’extérieur de soi.
En effet, la gratitude vous amène à vous ouvrir aux autres et aux occasions au lieu de vous centrer sur vous. Par elle, vous arriverez à diriger votre attention sur ce qui vous rend heureux et reconnaissant au lieu de ne voir que ce qui vous manque. C’est la transition entre « Pour être heureux, je veux… » vers « Je suis heureux d’avoir… ou d’être… ».
Définition
Lien de reconnaissance envers quelqu’un / quelque chose dont on est l’obligé à l’occasion d’un bienfait reçu.
Sentiment de reconnaissance et d’affection envers quelqu’un / quelque chose.
https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/gratitude
A lire encore le blog cairn.info :
Spinoza définit la gratitude comme « le désir ou l’élan d’amour par lequel nous nous efforçons de faire du bien à celui qui nous en a fait par un sentiment d’amour ». Dans la gratitude, l’amour ne procède pas du manque ou de l’insatisfaction, mais de la joie des dons reçus et partagés. Il s’agit d’une joie humble qui sait reconnaître la valeur de la vie offerte. Une telle capacité à se réjouir des dons reçus n’est pas donnée à tout le monde. L’ingrat nie la valeur de ce qu’il reçoit sous prétexte qu’il ne reçoit jamais assez ou comme si tout lui était dû. Il demeure prisonnier de l’orgueilleux désir de ne rien devoir à personne et de se suffire à lui-même.
La gratitude n’invite pourtant pas à rendre la pareille, mais à faire fructifier ce qui nous est donné, en allant de l’avant vers une histoire nouvelle. Le don passe par soi, même si nous n’en sommes pas l’origine. C’est en lui que nous trouvons vie et jubilation. De la reconnaissance du service rendu à la joie qui accompagne une présence attentive et aimante, la gratitude mène ainsi à « l’action de grâce », à la célébration du « grand mystère de la fécondité de la vie ». La fête américaine de Thanksgiving, décrite comme « une journée d’action de grâce et de prière publique », porte encore quelques traces de cette célébration.
Vous pouvez lire sur le blog de Sarah, ma compagne, une publication éclairante sur la gratitude.
Extraits :
On pourrait définir la gratitude comme étant l’appréciation de ce qui a de la valeur et qui a du sens pour soi-même ; comme un état général de reconnaissance pour quelque chose qui nous est subjectif. Le Père Pascal Ide, prêtre de la communauté de l’Emmanuel, docteur en médecine, en philosophie et en théologie et auteur de l’ouvrage « Puissance de la gratitude » va plus loin dans cette définition et distingue trois phases successives et inhérentes à la gratitude :
#1 La phase cognitive : reconnaître un don gratuit ;
#2 La phase affective : être touché émotionnellement par ce don ;
#3 La phase active : poser un acte en retour.
La pratiquer régulièrement stimule l’hypothalamus, une glande située dans le cerveau, qui produit de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans la prise de plaisir, la motivation nécessaire à la réalisation d’actions ou de comportements adaptés permettant à l’individu de survivre (recherche de nourriture, reproduction, etc.). Pratiquer la gratitude permet également d’augmenter le taux de sérotonine dans l’organisme, un neurotransmetteur principalement synthétisé dans nos intestins (d’où l’importance d’une bonne hygiène intestinale !), impliqué dans la gestion des humeurs et appelé « hormone du bonheur ». Pratiquer la gratitude contribue à améliorer son bien-être[2] de manière durable.
Pratiquer la gratitude permettrait également de favoriser un meilleur sommeil[3], de réduire les risques de dépression, et d’augmenter la longévité par l’augmentation des émotions positives[4],[5] au quotidien.
PARTIS AU PETIT BONHEUR
Épisode #1 : Nour, Le Camp De La Lumière
Montant libre :
PARTIS AU PETIT BONHEUR
Épisode #2 : L’Éloge De La Fantaisie
Montant libre :
D’après PasseportSanté, la gratitude aide également à faire baisser l’hormone du stress, le cortisol. Elle peut aussi augmenter le bien-être et la santé mentale car elle permet la libération de neuromédiateurs. La gratitude aiderait à réduire les facteurs inflammatoires impliqués dans les maladies chroniques.
Une pratique quotidienne, que dis-je ? instantanée et permanente, de la gratitude, n’est donc pas une futilité de naïf, mais relève véritablement d’une hygiène de vie intellectuelle dont les retombées sont physiques. Vous retrouverez au bas de l’article de Sarah des propositions de pratiques journalières.
Pour ma part, je dis merci plusieurs fois par jour.
- Pendant mon yoga, quand je cours, pédale, saute… je remercie la Vie pour ce corps imparfait et faillible mais qui est, reste, sera toujours mon meilleur compagnon. J’ai vécu tant de choses avec lui !
- Alors que je les contemple en train de se réveiller, je ne peux que remercier la Vie pour mes deux filles Luce et Lirio qui sont – pour reprendre leur expression – “deux bouboules d’Amour !”
- Je suis rempli de gratitude pour avoir la famille, que dis-je ? la Tribu merveilleuse qui est la mienne, mes parents, mon frère et ma soeur, qui m’aiment inconditionnellement et m’ont toujours accueilli et respecté tel que je suis (ce qui souvent signifie fort différent !)
- Je remercie l’Univers pour les Femmes formidables que j’ai eu l’honneur et la joie d’aimer et qui m’ont aimé en retour. Mon compagnonnage Amoureux avec Sarah depuis 4 ans est l’exemple présent de la chance qui est mienne.
- Mon quotidien est coloré par de nombreuses amitiés qui m’inspirent une immense gratitude.
- Quand je croque dans un fruit ou des gaines germées, pour ne citer que cela, je remercie en mon for intérieur la nature qui me nourrit.
[liste loin d’être exhaustive…]
Ressources pour aller plus loin
- Mon projet bonheur. Par Christine Michaud, Édito, 2016, ISBN : 9782924402931
- Merci, mon carnet de gratitude. Par Anne-Solange Tardif et Marie Bretin, éditions Solar, 2016, ISBN : 9782263072758
- Merci! Quand la gratitude change nos vies. Par Robert Emmons, édition Pocket, 2010. ISBN : 9782266192842
- Le bonheur extraordinaire des gens ordinaires. Par Lucie Mandeville, éditions de l’Homme, 2010. ISBN : 9782761927468
- Petit cahier d’exercices de gratitude. Par Yves-Alexandre Thalmann, Jouvence, 2012. IBSN : 9782883537309
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Initialement publié le / Originally posted on 9 mars 2021 @ 9:47 am