Les sommets internationaux devraient probablement être rebaptisés grottes internationales : du haut d’un sommet, on voit loin, on respire bien, l’esprit s’ouvre et se clarifie, l’avenir est porteur de promesses et l’on jouit par anticipation de la descente. Les COP21 et autres “sommets internationaux” ne m’apportent qu’un air fétide, de l’obscurité, ils me font tourner en rond et je me heurte sans cesse aux mêmes parois : ce sont les questions auxquelles ces “sommets” n’ont aucune envie de répondre, les enjeux que ces “sommets” n’ont aucune envie d’adresser, parce que, je crois, nos gouvernants, qui les organisent, sont devenus tellement cons, irresponsables et aveuglés par leur pouvoir et leur croissance sacro-sainte qu’ils se comportent comme des chauves-souris vampires, toujours assoiffés, jamais rassasiés, et s’enlisent volontiers dans la même fange depuis des lustres. Ras-le-bol…
Alors que – pardon my French mais BORDEL – ce système de merde qui épilogue sur son échec depuis des années et des années, ce n’est pas et n’a jamais été une fatalité. C’est le fruit pourri de nos décisions, les décisions de notre société, telle que nous l’avons façonnée. Ce qui se fait se défait. Mais nous mettons au pouvoir des ogres et des gobelins, des gollums obsédés par un même anneau de pouvoir, qui ne veulent rien d’autre que le status quo dans lequel nous pâtissons, que dis-je nous crevons, pour engraisser leur intérêt. Le changement, l’équilibre, l’harmonie et la raison, c’est à nous de les incarner. Chacun(e) de nous détient son petit pécule de pouvoir : son libre arbitre qui est un bras au bout duquel se trouve son porte-monnaie. Et ça mon gars, c’est notre arme absolue, il ne faut jamais l’oublier. PENSONS quand nous consommons. SOYONS ÉVEILLÉS quand nous consommons. Nous sommes le pouvoir.
Initialement publié le / Originally posted on 7 novembre 2015 @ 3:49 pm