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Hygiène de la pensée

inspirée par Irène Grosjean, Pierre Rabhi, la neurologie ou encore Harvard

A lire mon blog, à voir mes films, il est tentant de croire que j’ai la joie infuse et la bonne humeur automatique. Qu’on ne s’y méprenne. Ultra-conscient au sens presque pathologique du terme – c’est à dire : en toutes situations, prompte à imaginer le scénario parfait ou idéal comme à relever toutes les approximations, les absurdités et les fautes, les erreurs et les inepties celles de l’humanité comme les miennes – et donc à en concevoir une immense frustration – le zèbre hypersensible que je suis chemine dans la vie comme un slackliner bienheureux au-dessus d’une mer de Spleen : pour moi, être en Joie relève d’une discipline de chaque instant. Tenez-le vous pour dit.

J’use de multiples artifices, routines et réflexes auto-suggérés pour jouir de l’instant, regarder devant ou autour avec émerveillement et derrière avec gratitude – plutôt que dessous avec catastrophisme et dépit.

Voici donc une façon d’essai sur ces routines et dispositions physiques comme mentales, inspirées de sages de ce monde, petits et grands, et des astuces fournies par la neurologie – parfaitement – que je vous propose sous forme de catalogue documenté et sourcé, à mettre en pratique dès maintenant pour une bonne hygiène de la pensée – positive, évidemment !

SOMMAIRE
La simplicité
Les routines
Quand le corps parle à l’esprit

A noter que nous parlerons aussi de ces techniques et outils lors du prochain Day @ SEA fin juin. Il reste quelques places… Et vous pouvez également rejoindre un atelier Wim Hof (respirations et bains glacés) ici.

Inscriptions au prochain stage Day @ SEA : vitalité+santé+crusine

Tout ce qui suit est le contenu d’une de mes DNews ; pour vous y inscrire et la recevoir par email (afin de ne pas en louper une) c’est par ici.

Simple is beautiful

Cultiver la pureté de l’esprit et faire le ménage

Je ne suis ni croyant ni religieux au sens conventionnel des termes. Mais pour avoir un mental obsédant et passionnel, je reconnais le bien fondé de l’analyse proposée ci-après et son utilité : fermement comprendre cela, c’est déjà un pas – cérébral, mais un pas tout de même – vers une hygiène de la pensée épurée et donc positive.

« Heureux les pauvres en esprit. » est la troisième des huit Béatitudes que Jésus prononce lors du Sermon sur la montagne – et moi, j’aime toujours les montagnes. Peu après le début de son ministère, après avoir été baptisé par Jean, Jésus livre ce discours à ses disciples et à la foule venue pour l’écouter.

Lors de cette oraison, Jésus loue ceux qui possèdent un esprit pur, vidé, nettoyé, désencombré de tout ce qui peut faire obstacle à la lumière divine : un esprit simple, en apparence pauvre.

Parmi ces obstacles, on relèvera :

  • le mental : un flux ininterrompu de pensées et d’émotions subies (peur, angoisses, regrets, attentes, projections, faux-espoirs…),
  • l’intellect : qui crée le mécanisme de la pensée duale (vrai-faux, bien-mal),
  • ou encore l’ego : qui ramène toutes les pensées à lui en vue de défendre ses propres intérêts.

Pour pouvoir s’élever, l’âme doit donc se débarrasser de tout ce qui la peuple voire l’encombre, de tout ce qui l’empêche d’accéder à sa nature véritable : sa quiétude et sa sérénité.

“Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses mais les jugements qu’ils portent sur les choses.”

Épicrète

« Heureux les pauvres en esprit. » signifie donc que seuls ceux qui ont un esprit clair, simple, fondé sur l’intuition spirituelle, peuvent accéder au bonheur, c’est-à-dire à la paix intérieure et à la sérénité.

Pour autant qu’on adhère à cette vision, épurer son esprit n’est pas chose aisée. Par quoi commencer ? Personnellement, j’observe comme le matériel impacte l’immatériel. Aussi, quand “je broie du noir”, plutôt que me morigéner d’être défaitiste ou amer, je détourne cette vibration néfaste vers l’entretien physique de mon espace personnel : je fais le ménage.

Au sens propre (sic).

Je devrais même dire : je fais du tri par le vide…

à lire : “Le vrai nom du bonheur est la sérénité

du docteur Lionel Coudron
Le vrai nom du bonheur est la sérénité

La sobriété heureuse

C’est d’une naïveté confondante, mais 2,5 années de voyage à vélo autour du monde m’ont enseigné comme la simplicité et la sobriété, cette sobriété heureuse chère à Pierre Rabhi, commence dans les placards – ou en l’occurrence, les bagages. Vivre, exister, subsister avec en tout et pour tout 3 sacoches dans lesquelles faire tenir toute sa vie peut sembler une téméraire gageure. Il n’en est rien, et bien au contraire, être fort limité matériellement désencombre d’autant l’esprit ! Les pauvres en esprit dont parlait Jésus, sans doute n’accumulaient-ils pas tout et n’importe quoi…

Aussi, dans la vie sédentaire, quand la morosité semble l’emporter, je sors mon vinaigre blanc, mon balai, un vaste sac cabas et je me retrousse les manches : au programme, nettoyage et tri, désencombrement de l’espace domestique. Les enfants participent et composent des caisses de jouets ou vêtements à donner, je crée de l’espace, je simplifie, j’évacue.

Sans faillir, ce simple procédé procure :

  • satisfaction
  • bien-être
  • clairvoyance

Essayez et observez comme le vide est bienfaisant. Le soir venu, contemplez le résultat et ressentez la gratifiante satisfaction non seulement du devoir accompli mais de l’ordre et du tri effectué, dont la sensation est une douche de bienfaisance.

“Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu.”

Confucius

Les routines reconnaissantes

Faites-en la simple expérience…

Le film consacré à Irène, “Journal d’une transition alimentaire”, en accès libre

“Mets ton cœur en joie !”

nous exhorte Irène Grosjean

Depuis plus de 10 ans que je la côtoie, Irène m’a toujours stupéfait par son positivisme, qu’il s’agisse d’en appeler à l’Univers pour obtenir une place vacante de parking exactement au moment où nous arrivons quelque part en voiture ou bien d’encaisser les deuils et les épreuves de la vie en décidant d’en faire des forces – Irène est une championne de la résilience et de l’optimisme, toujours apte à se focaliser sur les quelques grammes ou pourcents de bon dans une situation (ou une personne) en apparence néfaste. Comme elle le rappelle à loisir : on a que les limites qu’on se donne.

Retrouvez les vidéos de recettes crues végétales d’Irène et les enregistrements de ces stages !

Le lien social

Mes filles et moi, chaque soir, nous retrouvons pour des câlins et le rituel des bons moments de la journée. Non seulement se rafraîchir la mémoire quant aux pépites du jour fait du bien, mais le partager avec les êtres qui nous sont le plus chers décuple le bénéfice.

Le lien social… et familial, reste le vecteur le plus fondamental de gratification, de satisfaction et donc de joie et d’humeur positive.

Aristote, philosophe grec, a amorcé l’idée que le bonheur était le but même de la vie humaine mais pas seulement. Il a affirmé que ce bonheur doit se trouver en soi-même et aussi que le rapport à l’autre, et notamment l’amitié, sont des éléments importants pour l’atteindre.

Bien moins philosophique et bien plus récent, l’étude de la Harvard medical school, qui avait pour objectif de déceler ce qui maintient les gens heureux et en forme, met en avant que les bonnes relations nous rendent plus heureux et en meilleure santé. Captivant… et simple !

Cette étude, qui a vu se succéder 4 directeurs dont le dernier fut Robert Waldinger, a débuté à la fin des années 30 et est une des plus longues études jamais menées. L’étude a eu pour objet 724 hommes, en prenant en compte leur travail, leur vie de famille, leur santé, etc. Et ceci pendant 75 ans ! De cette longue recherche ressortent 3 conclusions…

Les relations sociales sont bénéfiques

L’étude montre que les personnes proches de leurs amis, familles, communauté, avec qui ils partagent des moments et avec qui ils échangent sont plus heureux, en meilleure santé physique et vivent plus longtemps. Au contraire, la solitude semble toxique : les individus qui sont plus isolés que ce qu’ils aimeraient être sont moins heureux et leur santé décline. Ces personnes seules vivent moins longtemps et voient les capacités de leur cerveau baisser plus rapidement que celles ayant une vie sociale riche. Être entourés nous permettrait de nous sentir mieux mais aussi d’avoir une meilleure santé.

Ce n’est pas le nombre mais la qualité des relations qui compte

Peu importe le nombre d’amis que vous avez sur Facebook, votre quantité de followers sur Twitter ou d’abonnés sur Instagram, peu importe le nombre de personnes à qui vous direz bonjour ce soir en allant à une soirée ou la quantité de mains que vous serrerez en vous rendant à une conférence. Ce qui a le plus d’impact sur votre bonheur est la qualité de vos relations avec vos proches ! Vivre au milieu de bonnes et chaleureuses relations permet de se sentir protégé. Par exemple, les moments douloureux physiquement paraissent moins complexes à vivre grâce à nos relations, qui permettent de garder son humeur au beau fixe. Au contraire, être en permanence au milieu du conflit est néfaste pour la santé et les personnes seules vont voir leur douleur physique amplifiée par une douleur émotionnelle de ne pas être accompagnées dans cette épreuve. Il vaut donc mieux avoir quelques vrais amis plutôt qu’une multitude de connaissances.

Le bonheur c’est aussi avoir quelqu’un sur qui on peut compter

Même si on se chamaille de temps en temps, savoir que l’on peut compter sur l’autre en toutes circonstances est une grande aide pour être heureux mais aussi pour être en bonne santé. Les personnes seules ou accompagnées d’individus peu viables sont enclins à perdre la mémoire de manière plus précoce que les personnes qui ont trouvé leurs âmes sœurs qui, eux, ont une mémoire aiguisée qui le reste longtemps. Savoir que l’on partage sa vie avec une personne qui sera toujours là pour nous nous aide à entretenir nos souvenirs et à toucher au bonheur. Les bonnes relations ne font donc pas que protéger nos corps, elles protègent également nos cerveaux !

Quand le corps parle à l’esprit

Hyperventilation et hypoxie au service de la joie

Allier une phase d’hyperventilation et une phase d’hypoxie, comme dans la méthode Wim Hof ou le Tumo tibétain, au cours d’une petite gym de la respiration, par exemple chaque matin, permet de :

  • augmenter la tolérance à la douleur et au froid (voir vidéo plus bas)
  • améliorer la qualité du sommeil et diminuer l’insomnie
  • entretenir nos vaisseaux sanguins et notre système cardiovasculaire
  • optimiser notre système respiratoire
  • atténuer les symptômes de dépression, de fatigue et de douleur chronique, en contrôler notre état nerveux (système sympathique et parasympathique en équilibre)
  • accélérer le processus de récupération après un effort et améliorer naturellement ses performances
  • renforcer notre résilience au stress
  • stimuler et harmoniser notre système immunitaire
  • optimiser notre système de thermorégulation
  • augmenter notre métabolisme et notre pH : c’est une respiration désacidifiante
  • diminuer l’inflammation et ainsi soulager les symptômes des maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose, Parkinson, asthme, etc.. (selon les témoignages des pratiquants dans le monde)
  • gagner en énergie dans la vie de tous les jours, être plus présent et connecté à soi et être rempli de gratitude et de plénitude !
Article à lire et stage à rejoindre

Concrètement, en ce qui me concerne, je le fais le soir avant de m’endormir et après avoir bouquiné. Allongé sur le dos au calme, je procède à :

  • 30 respirations poussées (sans vider les poumons exagérément, juste en relâchant à l’expiration)
  • suivies d’une apnée poumons et ventre vides, de la durée qui me sied (autour de 1:30 min à 2:30 min), en me concentrant sur la lenteur du rythme métabolique – un état de flottaison mentale et corporelle que je savoure…
  • à laquelle succède une grande inspiration énergisante puis une apnée courte poumons et ventre pleins

Je réitère la boucle autant de fois que je veux, mais bien souvent, après 2 cycles seulement, je suis dans un état de douce béatitude, content et bienheureux, et déjà en train de m’assoupir pour une belle nuit de sommeil.

Le sourire neurologique qui trompe le cerveau

Il semblera ridicule à beaucoup d’entre vous qu’un simple sourire puisse attirer une émotion aussi intense que le bonheur. Cependant, cela n’est pas si stupide vu que la science y consacra plusieurs expériences et recherches afin d’étudier l’hypothèse de la rétroaction faciale. J’ai découvert cette notion voilà quelques années, en réalisant un petit reportage sur un ultra-traileur qui se forçait à sourire pour duper son cerveau quand celui-ci voulait abandonner la course…

L’une des meilleures expériences démontrant cette hypothèse a été réalisée à la fin des années 1980. Les chercheur-se-s ne voulaient pas influencer les résultats en disant aux sujets que l’étude traitait de l’émotion, alors ils conçurent une ingénieuse manière d’obtenir que les sujets contractent certains muscles de leur visage sans que ces derniers n’aient besoin de connaître le but final de la requête.

Les participant-e-s devaient tenir un crayon d’une certaine manière. Il y avait trois façons. Le premier groupe tenait le crayon entre ses dents, forçant un sourire. Le deuxième groupe tenait le crayon entre leurs lèvres, de sorte qu’ils ne pouvaient pas sourire ; en fait, la posture les forçait à froncer légèrement les sourcils. Le groupe de contrôle tenait le crayon à la main.

Puis les sujets regardèrent quelques caricatures, et qualifièrent le degré de “drôlerie” de ces dernières. Le groupe forcé de sourire donna aux caricatures des notes de “drôlerie” beaucoup plus importantes que le groupe fronçant les sourcils, tandis que le groupe témoin donna des notes intermédiaires.

Dans une étude plus récente, il fut présenté une série de visages aux participant-e-s. Ces visages avaient des expressions heureuses, neutres ou de colère. Les participant-e-s furent informé-e-s que l’étude tentait de mesurer le temps de réaction des muscles faciaux, mais les chercheur-se-s étudiaient en réalité l’émotion. Indépendamment de l’image, les participant-e-s devraient soit “soulever leurs joues” (sourire) soit “contracter les sourcils” (froncer les sourcils).

L’expression faciale instruite influença la perception des images. Quand les participant-e-s souriaient, ils trouvaient les images plus agréables que lorsqu’ils fronçaient les sourcils. Par ailleurs, les effets du bref sourire persistèrent 4 minutes plus tard.

“Un sourire coûte peu mais vaut beaucoup. Quiconque le donne est heureux et quiconque le reçoit en est reconnaissant. Il ne dure qu’un instant mais son souvenir perdure parfois éternellement.”

Mariano Aguirre

Alors, c’est donc vrai qu’un sourire peut prolonger la durée de vie ? Oui, il y a bien une part de vérité là-dedans… Et vous savez pourquoi ? Parce que si notre cerveau rit, il libère des endorphines. La libération d’endorphines est présente dans tous les états d’âme positifs et c’est l’une des responsables les plus importantes de la sensation de plaisir ; elle permet aussi à notre cerveau de nous anesthésier plus rapidement quand nous avons mal quelque part.

Par ailleurs, quand nous rions, nous réduisons la libération de cortisol, l’hormone du stress ; pour la compenser, le cerveau libère de la dopamine, une substance que l’on associe aux émotions positives. À travers le rire, et ceci est une idée de Freud, nous réussissons également à libérer l’énergie négative du corps.

Quand vous activez les muscles faciaux qui s’occupent de vous faire sourire, votre cerveau commence immédiatement à libérer de la dopamine et des endorphines, même si ce sourire n’est pas spontané. Cette dernière précision est très importante car elle implique que nous puissions changer notre état d’âme en changeant notre gestuelle de manière consciente.

“Que se passera-t-il alors si on me fait sourire ?” Et bien, votre cerveau s’oxygénera et votre système limbique s’activera puis facilitera les fonctions de rétention de mémoire. Par conséquent, n’oubliez pas de faire rire les gens avant de leur raconter quelque chose qui mérite de rester dans leur tête. Leur cerveau sera davantage préparé pour codifier, retenir et récupérer cette information.

La nécessité du sport

Il va de soi que ce chapitre ne serait complet sans rappeler le caractère incontournable du sport dans une bonne hygiène, non seulement de vie, mais précisément de la pensée.

On ne choisit pas les épreuves que la vie nous envoie, mais inclure l’activité physique dans notre quotidien aide à mieux composer avec le stress qu’elles nous causent. C’est un fait, le sport, ou l’effort qu’il implique, favorise la production d’hormones du bonheur. À court terme, l’endorphine, la sérotonine et la dopamine libérées créent un sentiment d’apaisement. À moyen terme, ces hormones auront un impact positif sur votre niveau de stress et d’anxiété au quotidien. Surtout si l’on choisit un sport qui défoule !

Pour ma part, c’est le trail qui est mon meilleur allié. Il m’est possible de me lever, après avoir broyé du noir lors d’une insomnie, d’une humeur rance – la situation (géo)politique ou les privations de liberté étant mon sujet favori de préoccupation. Je pars immédiatement courir, sans plus qu’un verre d’eau. Au bout de 5 min de course en plein air, mon corps retrouve son fonctionnement originelle – nous sommes des mammifères programmés pour marcher et courir dans la nature et non pas être assis derrière un ordinateur comme je le suis au moment d’écrire ces lignes… L’énergie circule à nouveau et le simple fait d’être au contact des éléments, d’habiter une mécanique corporelle qui fonctionne, chasse les idées sombres. Après 45 min de trail, me voilà en général revenu à un état de bonheur global et au-delà de 1h30 à 2h c’est carrément dans une transe béate que je rentre au bercail. L’activité intense et longue d’endurance profonde demandée par le trail induit des états de conscience modifiée : conjointement avec ma psy, qui me l’a suggéré, cela m’a permis de communiquer avec l’enfant que j’étais et de régler des blessures relationnelles parentales. Étonnant…

Lorsque l’on se dépense, on note presque immédiatement une amélioration de l’humeur, une plus grande vitalité et un plus grand dynamisme pour réaliser des tâches quelque tâche que ce soit. Le bien-être général est lui aussi très positivement impacté par la pratique d’une discipline sportive, et lorsque l’on sort d’une séance durant laquelle on s’est bien donné, comment ne pas parler aussi de cet effet de fierté aussitôt ressenti et de cette estime de soi qui reprend le dessus sans coup férir.

“Environ 6% des sportifs de haut niveau sont anxieux ou ont des problèmes de santé mentale, indique Dr. Marc Rozenblat, médecin du sport. Ce pourcentage est autour de 15% chez la population mondiale”, ajoute-t-il. “Le sport permet de prévenir la survenue ou l’aggravation de maladies mentales”.

Une séance d’une vingtaine de minutes d’exercice modéré peut contrer les effets du stress quotidien et des perturbations de l’humeur qui y sont associées. Ces bienfaits sur l’humeur persisteraient durant au moins 12 heures, selon des résultats présentés au dernier congrès annuel de l’American College of Sports Medicine.

Sibold J. Exercise can improve mood for up to 12 hours. Présentation lors du 56e congrès annuel de l’American College of Sports Medicine. États-Unis, 2009.

Communiqué de presse : www.acsm.org; MedlinePlus.

« L’exercice est un outil accessible et bon marché pour combattre les états dépressifs », affirme Jeremy Sibold qui enseigne la réadaptation et la science du mouvement à l’Université du Vermont, aux États-Unis.

Ses collaborateurs et lui ont mené leur essai auprès de 48 participants, femmes et hommes en bonne santé, âgés de 18 ans à 25 ans. Un groupe de participants a fait 20 minutes d’exercice aérobique d’intensité modérée sur une bicyclette fixe, et l’autre groupe a participé à une séance de détente. Les participants ont répondu à un test psychologique visant à évaluer leur humeur avant la séance d’exercice ou de détente, puis à six reprises après, dans un délai de 24 h.

Après 12 heures, indépendamment du niveau d’entraînement et de l’âge, les effets de la séance d’exercice sur l’humeur étaient encore perceptibles. Durant 12 heures, les participants qui avaient fait de l’exercice ont obtenu de meilleurs résultats au test sur l’humeur que ceux du groupe témoin.

De telles études ont été menées un peu partout dans le monde à différentes époques et convergent vers le constat que l’activité physique produit de la bonne humeur et de la pensée positive.

Quand le ventre parle à l’esprit

Irène, encore elle, nous le rappelle : “Nos cellules ne peuvent pas excéder en qualité les liquides dans lesquels elles baignent, nos humeurs comme les appelaient les Anciens : si nous mangeons du poison, nous baignons dans le poison ; si nous mangeons de la Vie, de l’énergie vitale, des produits sains et bruts, alors nos cellules sont traitées de la meilleure façon qu’il soit.”

Le même constat s’applique aux pensées : plus notre nourriture est saine, simple et vivante, et plus nous observons une légèreté d’âme qui semble être le reflet de notre légèreté intestinale.

Qu’en est-il alors de la privation, volontaire et choisie, de nourriture ?

Je ne sais guère apporter de fondements ou études scientifiques à l’appui du ressenti exprimé par les jeûneurs que j’ai pu rencontrer – et par moi-même. Ces témoignages restent néanmoins une base empirique intéressante puisque les recoupements sont explicites d’une personne à une autre.

Les vertus du jeûne

En l’absence de toute nourriture, non seulement les processus digestifs qui embrument le cerveau sont absents mais le corps procède à son grand nettoyage. Une cliente de la clinique Buchinger me le disait : “Lorsque je jeûne ici au bord du lac de Constance, mes pensées sont claires, et brillantes, comme la surface de l’eau.”

Reportage sur la clinique de jeûne Buchinger Wilhelmi, en accès libre rien que pour vous chers lecteurs
[fait partie normalement de ma série de films en ligne]

Personnellement, depuis une décennie, je fonctionne naturellement selon le jeûne intermittent : pas de prise alimentaire depuis le souper (vers 18h ou 18h30) jusqu’au début de l’après-midi le lendemain, soit 16 à 18h plus tard.

Outre les bienfaits physiologiques connus de cette pratique, j’observe immanquablement que mes pensées sont plus légères, plus simples et plus positives pendant la partie du jour où mon ventre n’est pas encombré par la digestion.

En outre, après une vraie rupture alimentaire quotidienne de plusieurs heures, le corps étant au repos, le retour à la nourriture en début d’après-midi – pour ma part, du jus vert et des fruits, habituellement – devient une véritable source de joie et de gratitude pour la nature et ses bienfaits.

Les vertus de la purge

Elle permet d’obtenir l’effet du jeûne de façon accélérée, pourrait-on dire. C’est une pratique délicate et qui n’est pas anodine, aussi faut-il se référer à un naturopathe expérimenté. Mais là encore, les témoignages se recoupent : clarté d’esprit, clairvoyance, gratitude, désencombrement de l’esprit comme des entrailles !

Je pense me souvenir toute ma vie de ma première purge, chez Irène Grosjean. De cette sensation de clarté et de précision dans mes pensées pendant les heures qui ont suivi la vidange et précédé la reprise alimentaire – une simple mangue qui me parut le met le plus miraculeux de globe. Et je sais, pour pratiquer de temps en temps la purge, qu’elle nettoie également les pensées : par le truchement d’un système de vases communicants, ceux de notre énergie vitale, selon qu’elle est absorbée par la machine ou par le cerveau, la purge nous oblige à nous centrer sur notre organisme ; elle impose à l’esprit d’écouter le corps. Ce faisant, nous sommes raccordés à nos fonctions vitales, et il redevient possible de s’en émerveiller et de s’en réjouir. L’optimisme est automatique ensuite.

En résumé

Ma proposition de bonnes pratiques pour soigner et nettoyer nos pensées :

  • faire des respirations guidées
  • prendre des bains froids
  • pratiquer la gratitude quotidienne
  • savourer le rituel des bons moments chaque soir
  • ne pas hésiter à se forcer à sourire
  • faire le ménage, faire du tri…
  • faire du sport !
  • explorer les formes de restrictions alimentaires et les purges

Pour approfondir cela, suivre un atelier de CRUsine, assister à des cinés-débats avec mes films et d’autres petites pépites de vie saine et simple, je vous donne RDV en juin pour le prochain stage Day @ SEA. Il reste quelques places. Et vous pouvez également rejoindre un atelier Wim Hof (respirations et bains glacés) ici. Pour finir, plus bas (re)découvrez mes films sur la santé.

Inscriptions au prochain stage Day @ SEA : vitalité+santé+crusine

Merci de m’avoir lu !

Tout ce contenu correspond à une de mes DNews ; si vous voulez vous y abonner pour la recevoir par email et n’en louper aucune, c’est par ici.

Mes réalisations sur la santé et le pouvoir du corps humain…

… ce sont des films instructifs, formateurs, inspirant, et documentés, sur des personnages forts !
Découvrez les plus bas.

#1
#2
#3
#4
#5

LA MARCHE SANS FAIM

“En marchant 360 km et 14 jours sans rien manger, je voulais démontrer l’incroyable pouvoir du corps humain.”

Florian Gomet

360 kilomètres, 0 calories : les monts Mackenzie sans manger…

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¡TUANI!

“Grimper des volcans, les descendre à vtt fatbike, et parcourir le Nicaragua, le tout en mangeant fruits et graines germées… voilà qui battait en brèche les conventions et idées reçues sur l’alimentation des sportifs !”

Damien Artero

Une aventure fruitée à fatbike sur les volcans du Nicaragua…

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Initialement publié le / Originally posted on 2 mai 2022 @ 7:32 am

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