Je sais, elle était facile, mais j’aime aussi parfois la facilité. Et là, en toute simplicité, j’ai envie de parler jeûne intermittent avec vous.
Le jeûne intermittent ou fasting (traduction de l’anglais : intermittent fasting) est un régime alimentaire qui consiste à alterner des périodes de jeûne et des périodes d’alimentation normale. Les effets recherchés d’un tel régime peuvent être d’ordre physique (perte de poids, amélioration de la santé) ou encore d’ordre spirituel. Des études à ce sujet sont menées depuis 1943.
– source Wikipedia
Ce matin, de retour d’une petite virée en courant dans mes collines, j’ai à nouveau envie de partager un constat simple de sportif, d’adepte de la crusine et de l’alimentation vitalité, et de gros gourmand – je suis les trois à la fois, évidemment.
Et la gourmandise me perd, oui, ou plus exactement me fait perdre mon équilibre… (attention, sujet explosif).
Je m’explique.
Il y a 10 ans, je faisais déjà beaucoup de course à pieds, parmi d’autres sports. Élevé au paradigme pain-pâtes-viande, dès la veille d’une sortie trail, inconsciemment je m’inquiétais du possible manque d’énergie, de la faim, de l’hypoglycémie… Finalement, le jour d’aller courir n’était pas là que déjà, j’angoissais plus ou moins en surface à l’idée que mon corps allait être dans le besoin… croyances limitatives, je vous aime ! Et surtout, surtout… le matin je me gavais au petit-déjeuner, car bien entendu “c’est le repas le plus important de la journée”. Curieusement, pendant longtemps, malgré mon intelligence supérieure et éclairée (j’en vois qui ricanent…) je n’ai pas fait le lien avec mes envies de vomir dès les premières côtes. Pourtant, par chez moi, on ne peut pas dire que c’est plat… à force, j’aurais pu m’en douter très vite quand même.
Bon. Pour vous la faire courte…
Effectivement, 10 années ont passé. Je ne mange plus 5 fois par jour mais 2, voir 1. Je mange vital et vivant – fruits, légumes, verdure, herbes, algues, graines germées… Et au moment d’écrire ces lignes, je n’ai pas mangé depuis 24 heures. Mon unique repas, hier, a été pris le midi ; quelques gorgées de jus m’ont désaltéré le soir. Ce matin je suis parti courir à jeun. Et à mon retour après 2 heures de trot dans les montagnes, je me suis de nouveau fait un magnifique jus vert – oranges, épinards, blettes, patates douces, citron et curcuma. Et voyez-vous, autant je suis très (très) souvent victime de ma gourmandise (typiquement tous les soirs où je crusine/cuisine pour mes enfants, je craque et mange avec elles) autant je suis totalement convaincu de n’avoir pas besoin de manger plus : mon corps me crie son bien-être, sa légèreté, et sa satiété. Je n’ai pas été faible pendant que je courrais, je n’ai pas manqué d’énergie (d’autant que je n’en ai pas perdu à… digérer !), je n’ai pas été perturbé par la faim ni l’assimilation. Moins manger libère mon énergie vitale. Ça saute aux yeux !
Évidemment, je ne suis pas un ascète. Une fois ce petit papier fini, je vais aller continuer de manger (une belle salade de fruits, puis de la verdure et des graines germées, et si j’ai encore faim, une autre patate douce à la vapeur avec une mayonnaise maison – non, non, je l’ai dit mille fois, je ne mange pas 100% cru ! En moyenne à 70% cru, et tout végétal, mais oui je mange ponctuellement de l’œuf au jaune cru). Cependant, entendez-moi bien : mieux manger, c’est je pense moins manger, et manger plus ciblé. Aux bons moments, en bonnes quantités, de bonne nature. 10 ans auparavant, je partais en randonnée à ski avec la baguette, la demi tome de Savoie et le saucisson. Aujourd’hui mon corps m’a montré qu’il crapahute tout le jour sur les pentes avec quelques petits sachets de fruits secs pris par petites doses à intervals réguliers, et de l’eau fraîche teintée d’huile essentielle ou de jus de citron, par exemple. Et c’est une petite révolution… je me suis maintes fois exprimé sur ce sujet mais : sac plus léger, temps économisé, meilleure réactivité…
Car quel confort de se nourrir bien mieux et avec un telle réduction de quantités (et donc de logistique, de budget, d’efforts…). Et de prendre conscience des fantasmes limitants avec lesquels nous vivons. Sur les carences, l’alimentation, les besoins énergétiques…
Il m’est arrivé une fois d’emmener une amie dormir en refuge : j’avais dans le sac à dos le matériel et la nourriture pour 2. Mon sac faisait 12 L plus qques accessoires en extérieur. Certes, les repas étaient frugaux, mais diablement efficaces : tapenade olives et noix du brésil, fruits secs, légumes déshydratés, eau, quelques carottes et fruits frais.
Demandez-donc à ma compagne Sarah, qui ne mange qu’une fois par jour, et des repas bien plus modestes que les miens, sans pour autant manquer d’énergie ni de vitalité – bien au contraire. Oui, Pimp Me Green et Planète.D sont convaincus par le jeûne intermittent et plein d’autres pratiques hygiénistes qui, pour synthétiser, réduisent voir annihilent l’épuisement corporel et ouvrent de vraies fenêtres de temps à l’organisme pour se régénérer : consultez les vidéos de Thierry Casasnovas et d’autres sur le jeûne, lisez l’article de Sarah ou d’autres personnes pour vous faire une idée.
Et surtout, pratiquez ! Essayez ! Ne pas manger 24 heures ne fait de mal à personne… et les bienfaits ressentis sont délicieux.
Et pour finir (ne vous ai-je pas promis du spectacle ?), quelques petites images de nos trails au Nicaragua avec l’ami Tibo, pendant lesquels, bin… on a pas vraiment mangé – fruits, eau, fruits secs, en petites quantités.
Belle vie !
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… c’est par ici que ça se passe !
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Initialement publié le / Originally posted on 5 février 2018 @ 12:37 pm
Hello l’ami… Pourrais-tu en dire plus sur ton eau aux huiles essentielles stp? Merci d’avance!
Très simple : j’ajoute toujours 2-3 gouttes d’HE dans ma poche à eau – menthe, orange, ou citron par ex – pour éviter les bactéries et moisissures et pour donner un goût, car parfois l’eau plate n’est pas très appétante.
Bonjour damien, très bel article comme d’hab ! puis-je te demander aussi quelle eau bois-tu ? est-ce une eau filtrée ? quelle procédé utilises tu ? ou est-ce de l’eau du robinet ordinaire ? merci d’avance.
Merci Yann. J’ai installé un filtre à charbon de coco sur le robinet de l’évier et sur celui de la douche, un filtre plus simple pour le chlore et les produits chimiques ; mais je surveille les tests de l’eau dans le Grésivaudan, une région où elle est très bonne.
Jouissif !