Je ne sais pas chez vous, mais parfois, mes filles bloquent sur le terme “salade” car elles l’associent à “feuilles de salade” comme dans “je vais donner des feuilles de salade aux lapins de la voisine”.
Tout est à proscrire, soudain : salade de tomates, salade de chou, du moment qu’il y a “salade” dans le terme, c’est niet.
Pourtant, nombre de mes mélanges n’en contiennent pas. Je m’évertue à leur dire “mais salade, ça veut dire mélange”, rien n’y fait. On est entré dans une période de “blocage salade”. Qui se résoudra naturellement dans 3 semaines, quand elles tomberont à l’apéritif sur un cœur de sucrine jaune vif et croquant à souhait et qu’elles me diront “mmmm c’est excellent ! c’est délicieux !” mais qu’importe, passons, je me suis déjà exprimé sur l’instabilité gustative de nos chères têtes blondes.
Et donc pour en revenir à la recette qui nous intéresse aujourd’hui : il n’y a pas de salade dans cette salade.
Il y a :
- des poireaux émincés menu-menu et marinés une nuit dans du jus de citron avec un peu d’huile d’olive et un soupçon de sauce tamari
- des tomates cerises
- des fèves bien épluchées
- des lentilles vertes germées
- de l’avocat
- de la levure de bière
- de l’huile de colza
- du poivre
- de la salade du pêcheur
C’est croquant, très frais, nourrissant et rafraîchissant. Si avec ça on fait pas venir le soleil…
Envie d’un moment de crusine avec Damien ?
Initialement publié le / Originally posted on 26 mai 2015 @ 8:10 am