Ou l’on fait la rétrospective d’années de sens unique
Il y a plusieurs années, j’ai proposé à Montagne TV mon petit film “Un Pas De Côté“.
A l’époque, la réaction fut enthousiasme – “concept intéressant, film très bien réalisé, sujet pertinent…” – mais prudente. “Nous n’avons pas le budget d’acheter des films, mais nous pouvons diffuser gracieusement.”
Bin voyons.
Mais naïf et un peu bête, comme toujours, je me suis dit que cela pouvait augurer d’une relation de franche camaraderie comme j’ai eue et ai toujours avec les copains de téléGrenoble, qui ne payent pas un kopeck pour mes images mais font tout le possible pour promouvoir mon modeste travail – échange de bons procédés.
Depuis lors, et malgré la diffusion du-dit film, puis d’un autre, Montagne TV m’a toujours ignoré : ignoré les emails envoyés pour connaître les diffusions et faire mes déclarations SCAM ; ignoré mes demandes de soutien pour promouvoir mon travail, qu’ils diffusaient gratuitement, par une entrevue ou des liens sur leur pages web ; ignoré mes propositions de collaboration. Attention, ils ont le droit de ne pas vouloir travailler avec moi, ainsi que celui de ne pas aimer ce que je fais. Pas de souci.
Mais à partir du moment où ils diffusent le-dit travail gratuitement, suis-je dans le faux quand j’attends au moins un réponse à mes questions ? Même un refus courtois – moins désagréable, je trouve, qu’un silence qui confine au mépris. Imaginons par exemple que je cesse de répondre aux emails de mes sponsors, lesquels me donnent gratuitement du matériel (que j’aurais dû payer, normalement, donc un peu la même chose), ne dirait-on pas de moi que je suis un bel enfoi…- pardon, un goujat ?
Car enfin, par la suite, un autre de mes films a été diffusé sur leur antenne, l’an passé : “Univertical” – qui leur a été proposé par le biais d’une agence de communication très… investie et intègre (ahem) : j’ai lu les emails échangés, le film leur a plu, je ne l’invente pas.
Le 18 sept. 2014 à 16:28, camille.XXXXXX@montagnetv.com a écrit :
Bonjour,
Je vous contacte car je suis charge de la réception des documentaires. Je viens de visionner le votre, il me semble très intéressant pour une diffusion sur Montagne TV.
Je soumet avec mes annotations votre documentaire à Laurent Surbeck en charge de la validation des diffusions. Je reviens vers vous dès que j’ai une réponse de sa part.
Voici ci-dessous mes annotations :
Le documentaire propose un concept très original, celui de faire avancer le protagoniste tout le long du film, par le biais de défis donnés. Le film est composé de rencontres fortes et humaines et de témoignages riches sur la région de Samoëns, cela contribue à rendre un bel hommage à cette région, en plus de plans très originales, qui rajoute un ton léger au film. Les transitions et les illustrations sont bien pensées.
On constate un léger problème technique, un décalage sonore à 21’10, et on regrette la coupe d’une interview, qui est bien lancée et qui sucite l’envie, il faut peut-être raccourcir la fin, pour rallonger cette interview.
Bonne journée à vous,
Cordialement.
Camille.
Le film a été approuvé, et diffusé. Plusieurs fois.
Où l’on apprend qu’offrir des films à une télé en demande de contenu, c’est en fait leur donner l’occasion de nous rendre service…
Fort de cet enthousiasme renouvelé pour mon travail, et passant outre le sentiment d’être pris pour de la mer..- ignoré superbement, j’écris à nouveau au président directeur général, M. Surbeck, à propos de notre nouveau film sur l’expédition de handi-ski au Svalbard, “Mutation Au Sommet“, dans sa version courte et gratuite, car j’ai promis à l’équipe de le diffuser au maximum. Bien entendu je ne résiste pas à aiguiser mon email, car enfin, après ces années de royal silence il fallait bien trouver une façon d’accrocher l’attention de l’interlocuteur. Sans faire plus de commentaire, je recopie tels quels nos échanges* et les laisse au jugement de mon lecteur, qui voudra bien me dire, après cette lecture certes un peu longuette, si je suis complètement à côté de la plaque ou non.
Bonjour,
je suis Damien, ami de Christophe Raylat, je suis un réalisateur indépendant dont vous avez passé plusieurs films (Un pas de côté et Univertical au moins) gratuitement, sans jamais prendre la peine de répondre à ses emails et en ignorant ses simples demandes 🙂 Voilà, maintenant que j’ai votre attention avec une introduction gênante, permettez-moi d’en venir au fait (je ne suis pas amer ni en colère, déçu, oui, bcp, normal, mais jamais en colère, donc autant continuer les échanges, même si à sens unique jusque là)
Je publie très prochainement un film consacré à une expédition de handi-ski au sommet du Svalbard. Je vous avoue (et voilà qu’il remet ça) que ce n’est pas spontanément que je vous fais profiter de la version libre du film (cf ci-dessus) mais j’ai promis à l’équipe d’assurer la promotion de cette version gratuite et je le fais, et puis je pense que leur projet mérite de l’exposition et vous êtes un média.
Je tiens cette version courte à votre disposition en full hd si vous voulez la diffuser, ce que vous ferez j’espère en passant outre mes petites piques (c’est de bonne guerre non ?) car il y a là un magnifique projet porteur de valeurs, d’humour et de camaraderie, des images guère conventionnelles du milieu arctique (rendre un camp de base polaire accessible à un fauteuil roulant n’est pas une mince affaire) et un bon moment à faire partager à vos spectateurs. La diffusion du premier lien dans vos réseaux serait grandement appréciée, si vous jouez le jeu : vous avez un film gratuit et vous m’aider à promouvoir la version payante qui permettra un peu de renflouer les caisses du projets (les factures d’une telle expédition sont lourdes et quant à moi j’ai travaillé totalement bénévolement).
Belle journée à vous malgré la canicule (encore une bonne raison de regarder nos images arctiques)
Damien
bonjour,
j’aimerais avant tout que vous m’en disiez plus sur ce qui vous rend si amer, quelles ont été vos demandes auxquelles nous avons été si mal élevé de ne pas répondre?
Sachez que je ne suis pas en phase avec l’image que vous semblez avoir de nous et que j aimerais que cela soit très clairement expliqués les rapports et les erreurs si il y en a avant de continuer nos echanges.
Merci et bonne journée
Laurent
Bonjour Laurent,
je vous ai écrit noir sur blanc que je n’étais pas amer mais déçu.
Cela vous semble constructif de passer en revue tous les emails que j’ai adressé à Montagne TV, à vos collaborateurs et à vous en particulier, auxquels jamais aucune réponse n’a été donnée ? emails pour connaître simplement les dates et horaires de diffusions sur votre antenne de mes films (mes fiches SCAM sont incomplètes), que vous avez obtenus gratuitement ? email pour solliciter (échanges de bons procédés) votre appui pour promouvoir mon travail, à travers peut-être une interview à l’antenne ou une mise en valeur internet ? Email pour vous proposer d’autres collaborations ? Depuis que Christophe m’a donné votre contact voilà plusieurs années c’est la première fois que j’ai le plaisir de vous lire, et je pense que je ne le dois qu’au fait de vous avoir agacé (ce qui était un peu le but, soyons honnête :-). Toutes mes autres missives sont restées sans réponse, et par téléphone j’ai également échoué à vous parler et obtenir des infos. J’admets n’avoir qu’une vue partielle de la situation, car bien entendu vous aussi, vous travaillez bcp et d’arrache-pied pour tenir votre navire à flot, vous n’avez pas que ça à faire, mais j’avais cru naïvement qu’en diffusant mes films sans frais payer Montagne TV aurait au moins la sympathie d’échanger avec moi et de me soutenir dans mon travail d’indépendant – peut-être par gratitude, je suis candide. C’est par exemple les rapports que j’ai avec téléGrenoble, ou que j’ai eu longtemps avec France 3. Pas lucratif mais on se serre les coudes pour s’aider les uns les autres.
Maintenant, tant mieux si “vous n’êtes pas en phase avec cette image” : cela voudra dire sans doute que c’est un cas particulier, un concours de circonstances répétitif certes mais malchanceux, un malentendu en somme et qu’il sera facile de reprendre pied dans une saine communication et de – qui sait ? – collaborer à l’avenir ?
Content que vous m’ayez lu en tous cas, bonne journée de moindre canicule.
Damien
Je suis étonné de ne pas me souvenir de vos messages téléphoniques auxquels qd ils font explicites je réponds toujours
Qd au mails, oui la dérive digitale de l époque fait que le nombre reçu chaque jour atteint la saturation et que j ai des passages z travers , ce qui ne traduit aucun mépris notamment pur le travail de producteur que je suis aussi .
Par rapport à d autres tv les de placements ds toutes la france constatent n arrange rien .
Pour les horaires de diff et projet il y a franck a montagne TV qui est la pour vous répondre il suffisait d appeler le standard et d expliquer votre demande .
Inutile d expliquer plus ce qui n est pas compréhensible tant qu’on ne le vis pas
Laurent
Je comprends ; soit, n’épiloguons pas et tournons la page.
Est-ce que le film sur l’expédition de handi-ski au Svalbard vous intéresse ?
Prendrez vous le temps de regarder la bande-annonce, le résumé et les photos ? la version gratuite de 10 min que je vous propose ? et garderons-nous contact 🙂 ?
> présentation et bande-annonce https://www.planeted.eu/films-videos/films-de-damien/handicap-au-nord/
> version courte (10 min) https://vimeo.com/132318272
Damien
Pour info aussi ne mélanger pas tout, qd vous vous permettez de faire ds la même phrase des comparaisons entre france 3 et montagne TV .
Nous sommes 6 pour faire tourner l ensemble de la tv avec une ligne éditoriale nationale thématique
….
Je ne cours pas après les gratuits loin de la , et si on vous a rendu service en diffusant ok
La critique est toujours facile vu de sa fenêtre , au chaud
Laurent Surbeck
Oui, effectivement, je devrais en vérité vous remercier de “me rendre service ” en diffusant gratuitement des films (que les autres chaînes achètent), ce parce qu’au départ de nos laborieux échanges et alors que je proposais mes réalisations à la vente (réalisations qui avait suscité l’enthousiasme et l’intérêt, du moins m’avait-on dit mais c’était sans doute pour ménager ma sensibilité), on m’avait fait comprendre à Montagne TV que le manque de sous interdisait de rémunérer les réalisateurs pour leur travail.
Il me faut aussi, vous faites bien de me le rappeler, vous féliciter de “faire tourner à 6 une tv avec une ligne éditoriale nationale”. Je suis impressionné.
Je resterai quant à moi “bien au chaud derrière ma fenêtre”, c’est d’ailleurs de là que j’ai réalisé tous ces films d’aventures au 4 coins du monde, sans prise de risque, et avec tout le loisir de critiquer les vrais travailleurs, les personnes exemplaires, les Montagne TV de ce monde.
Pardonnez-moi d’avoir abusé de votre temps,
Damien
Que cela soit clair monsieur , je ne me souviens pas comment à commencer nos relations de collaboration sur vos productions. Sachez en tout cas, et pour que vous compreniez bien ma réaction , que je suis un homme de production avant tout et que j ai le opus grand respect pour le travail de reailisateur. Ce que je souhaitais dire sur les « gratuits » est justement que je n’ai jamais fait objectif de diffuser » gratuitement » un film pour la grille de programme.
Quand je dis national, c’est pour la comparaison avec France 3 et le nombre de personnes pour ligne éditoriale qui les emmené moins loin geaographiquement que nous.
Je ne me suis jamais placé, avec mes équipes, au dessus de qui que ce soit, mais espère seulement que ceux qui aime la montagne et/ou en vive soit conscient qu’a 6 personnes il s’agit d’une affaire de passionné uniquement sinon nous serions tous en arret maladie depuis longtemps. Et que les business qui marchent a la passion ont aussi leur travers bien sur
Desolé si nous vous avons décu et que vous ne puissiez comprendre mes propos en réponse à votre, très agressif et sans prise en compte de la réalité du quotidien et de l’état d’esprit de chacun
CLT
Pour tout te dire lecteur, et vous aussi, M. Surbeck, je regrette sincèrement que l’échange tourne un peu aigre. Je suis navré également de constater que mes messages courtois et légitimes de ces années passées aient été ignorés et qu’on ne trouve aujourd’hui la disposition à me répondre qu’une fois piqué au vif. Je ne pense pas avoir été insultant, ni amer – je l’ai dit – ou agressif ; provocateur, oui, c’est vrai, avec le sourire mais un peu au vitriol. Cependant, concrètement, je fais le constat de 10aines d’emails/appels ignorés et d’une diffusion gratuite de mes films, qu’on était à Montagne TV bien content de prendre, et qui ne m’ont même pas valu un peu de répondant – mais je fais l’effort de me mettre à la place de l’interlocuteur, et je tâche de me remettre en question : qu’ai-je fait mal, ou ai-je été maladroit ? Oui, je suis agaçant, oui j’insiste encore et encore, oui j’ai une grande gueule et je n’ai jamais peur de tenter ni de provoquer. Mais au final, j’ai le sentiment de tenter la conciliation et la main tendue, certes avec un dose de provocation plus amicale que véhémente (non ?) et de me faire insulter, oui, moi, en retour : on me prend mes films gratuitement pour me “rendre service” ? je critique “bien au chaud derrière ma fenêtre” ? ça me ressemble ça ?
Décidément je ne parviens pas à comprendre ce monde de la télé, sa façon de communiquer et son sens de la déontologie.
* je colle le texte brut, orthographe compris, car je n’ai pas envie de consacrer de l’énergie supplémentaire à corriger, mais ce n’est pas par vœu de ridiculiser mon interlocuteur
Autre source de grincement de dents : l’arithmétique audiovisuelle
Initialement publié le / Originally posted on 8 juillet 2015 @ 10:47 am
Toute pantoise je suis… Difficilement compréhensible. Il n’en reste pas moins que ce genre de discussion devrait se faire de vive voix… Sauf que là, tu conserves une trace.
Mais ce Laurent? Pas moyen de le rencontrer?
J’ai tenté de l’appeler, messagerie de portable, jamais de retour. Son collègue chargé de l’administratif, qui doit normalement me fournir les diffusions : aucune réponse à mes multiples emails. Maintenant, j’ai tenté une dernière fois de les contacter, certes de façon provocatrice, mais c’est terminé. Comment avoir la moindre envie de collaborer avec des gens ainsi ?
Hey ! Dams !
C’est un très grand classique ton aventure.
L’e-mail est le *pire* moyen pour échanger avec quelqu’un sur ce type de sujet. AnneDuSud a raison, une telle conversation doit être orale, en face à face idéalement, ou ne doit pas être.
Peu importe dans quel état d’esprit tu es lorsque tu rédiges ton message, tu n’as absolument aucune idée de l’état d’esprit de la personne qui va le lire. Et ton propos sera interprété d’une façon que tu ne peux pas imaginer.
Ainsi, l’ironie, le second degré, le sourire, la méchanceté ou la gentillesse sont des éléments contextuels au message qui ne passe pas du tout ou très mal à l’écrit. Toi, tu sais que tu écris un propos sur le ton de la petite pique gentillette ou de la provocation amicale. Sauf que ton interlocuteur, lui, il n’a aucun moyen pour décoder correctement l’humeur associé au propos.
Par exemple, moi, si j’avais reçu ton premier message de la part de quelqu’un que je ne connais pas, je me serais d’abord senti agressé, puis ma réaction aurait été un truc du style: “mais c’est qui ce mec ? Il se prend pour qui ?”. Et probablement que je n’aurais même pas donné suite. Ou alors j’aurais répondu de la même façon que ce Laurent en te demandant d’en savoir plus sur ton problème avec moi.
Donc, très clairement, tu souhaitais provoquer pour attirer l’attention. Très clairement, ton interlocuteur s’est senti agressé dès le début par tes propos. Et à partir de là, comme tu as continué dans la provocation et qu’il a logiquement continué à se sentir agressé, il n’y avait absolument aucune chance que votre échange aboutisse à quelque chose de positif.
Tu ne t’en rends visiblement pas compte, mais ils sont quand même violents tes e-mails. Tu le traite pratiquement de connard (entre les lignes, bien sûr) et tu ne lui accorde aucune bonne foi. Il ne fallait pas trop s’attendre, après ça, qu’il soit disposé à faire la paix en 2 minutes et à regarder ta bande annonce.
Si j’avais été à ta place, j’aurais plutôt misé sur les qualités de ton nouveau film pour attirer leur attention, puis, s’ils se montraient intéressés, profiter d’un contact en face à face (dans l’idéal) ou téléphonique (à défaut) pour évoquer les difficultés passées dans tes relations avec eux. Et tu aurais pu lui dire tout ce qui tu avais sur le coeur calmement, et vous ne vous seriez certainement pas pris la tête comme ça.
Enfin bon, c’est la vie… Le tout s’est s’apprendre de ses erreurs.
Bises,
Lionel
Je suis bien d’accord avec ton analyse. Mais je n’ai pas tant lancé ce pavé dans la marre pour obtenir une diffusion que pour, finalement, solder les comptes. Car auparavant j’ai déjà envoyé mes images sans commentaires au vitriol ; j’ai déjà essayé d’appeler. Une fois arrivé au bout de ma persévérance (3 années avec de temps en temps des emails sympas pour les relancer) j’en ai eu marre, donc j’ai ouvert un peu le feu. En sachant qu’il y avait toutes les chances pour que ça foute la pagaille. Si, je me rends compte de la teneur acérée de mes emails, je ne suis pas dupe de moi-même, et je sais ce que je mets entre les lignes. Mais voilà, passé un certain stade de tolérance, parfois j’ai envie de faire feu, ne serait-ce que pour tourner la page après m’être défoulé un peu. Ce n’est peut-être pas bien mature, et certes pas constructif, mais bon ça évite de rester dans l’ignorance, la conjecture, l’espoir ? J’ai moi-même, parfois, reçu des messages d’anonymes tout aussi violents, voir plus – une poignée de fois sur toutes ces années, je me souviens de 2 cas, des gens qui étaient dans le public d’une projection et avaient détesté quelque chose – et j’ai pris leur email comme une grande gifle. Puis j’ai répondu avec toute l’humilité possible pour comprendre ce que j’avais fait de mal sans chercher à me justifier mais sans me laisser insulter non plus – ce que M Surbeck a commencé par faire puis il a vite basculé dans la riposte et le dénigrement. Dans le cas de Montage TV, je pensais qu’ils me devaient au moins des réponses vu qu’ils bénéficiaient de mes films gratuitement – on ne part pas de zéro dans cet échange, ce n’est pas un anonyme qui cherche à attirer l’attention d’un autre anonyme et l’agresse gratuitement, c’est un fournisseur bénévole qui désespère d’attirer l’attention de celui qui se fait fournir gratos… Tu me dis que si tu étais à ma place tu miserais sur la qualité de mon travail pour attirer l’attention : ils reconnaissant la qualité de mon travail depuis le début et le diffuse, mais ça ne les empêche pas de m’ignorer royalement. J’ai demandé à les rencontrer, j’ai appelé, en vain. Au bout d’un moment il ne reste que le silence et l’abandon ou bien le coup de gueule… des fois je me tais et j’oublie, d’autres…
Pour l’anecdote, TV8 Mt Blanc a diffusé le film 7 fois ; j’ai reçu l’information et l’attestation de diffusion aujourd’hui 7 novembre 2015, plus d’un an après. La SCAM et moi-même avons dû envoyé une demi-douzaine d’emails, rien que pour ce simple document. Mes relations avec TV8 Mt Blanc sont cordiales, et Loic Caron est sympathique, mais le fait qu’ils mettent un an à fournir un document de 10 lignes à un réalisateur qui leur offre un film, lequel film est diffusé 7 fois, donne une idée de l’estime et du respect avec lequel ces diffuseurs nous traitent : clairement nous sommes tout sauf une priorité, et une fois le film obtenu gratuitement, le reste peut bien passer aux oubliettes, courtoisie en tête.
Bonjour,
Je me permets de vous écrire car je viens de tomber par hasard sur votre article. Je suis là personne du premier mail : Camille chrysostome. Pour votre film Univertical. De quel droit vous permettez vous de publier sans mon accord mon nom sur un site public. Je n’avais qu’un rôle exécutif dans cette chaîne. Et je souhaiterais que vous supprimiez mon nom de votre article.
Cordialement.
Camille.
Bonjour.
L’article ne (pré)juge aucunement de votre rôle et n’émet aucun jugement de valeur à votre encontre, Camille. Je retire votre nom de famille de l’article, pas de souci. Je peux très bien comprendre que vous n’ayez pas envie d’être associée au comportement que je dénonce et dans lequel d’ailleurs vous n’avez pas pris la moindre part de mon point de vue.
Meilleures salutations,
Damien
Merci à vous pour avoir retirer mon nom de famille. Le reste ne me gêne pas. Bonne continuation à vous.